Tel le Kailash

Assis par terre en demi-lotus

Le corps détendu,l'esprit au repos

Je contemple le monde autour de moi.

Tel le Kailash majestueux

Ni le vent,ni le froid,ni le brouillard,ni la neige

Ne dérangent ma simple méditation.

Toute l'agitation du monde

Semble dérisoire,illusoire

Seule compte la joie profonde de la paix intérieure.

*

Comment atteindre cette paix profonde me direz-vous.

Il n'y a rien à faire!!! et c'est bien là notre problème.

Comment rester sans rien faire tout en faisant quelque chose? par exemple.

C'est le corps et l'esprit qui font, mais imaginons un instant que chaque partie du corps disparaisse une après l'autre sous notre regard terrifié à la fin il reste notre testa où se loge notre esprit qui elle meme disparait, que reste-il ? un espace où la vie continue d'exister, etre cet espace donne à mon avis la sensation d'etre toujours au repos et d'atteindre cette paix profonde , je précise " tout en restant dans notre corps" en fait je parle de sensations.

Coucou Marc,

Une part de moi comprend ce que tu dis enfin je pense...te
connaissant un peu, cependant une autre me dit : attention au risque de morcellement.

Salut Marie do, enfin âme qui vive.

Pour ma part je pense qu'il y a morcellement uniquement si la peur de mourir à quelque chose persiste. Cette trouille est imaginaire dans la mesure ou chaque instant est unique et passagé, le nouveau est toujours là et du coup le présent reste frais et dispo " la mort ou souvenir du vécu" ne peut paralyser le vivant sauf s'il y a attachement, un peux comme un chien tenu en laisse et de surcroit attaché à un poteau.
Rester dans cet espace existentiel devrait apporter paix et sérénité, quant penses tu ?

Bonjour Marc

Ce que j'en pense ?.....
éh bien que ma démarche est différente
Bien sûr lorsque nous avons soif, nous allons à la cruche sans
nous préoccuper de sa couleur, l'essentiel étant de nous désaltérer.
Chacun choisit la voie qui lui convient.

Néanmoins pour moi, la vie est un chemin d'incarnation : c'est par
et à travers le corps que je peux grandir en conscience, manifester
mon esprit dans le monde. Je ne dis pas que c'est la finalité : ce dont tu parles est peut-être une autre étape.
Selon mon point de vue, le morcellement (c'est à dire la division de ce qui devrait former une unité) tient du nihilisme, voire du trouble psychotique.
Cet espace de sérénité et de paix dont tu parles, je le vis dans mon corps. C'est un niveau (ou un état) de conscience particulier et là je peux rejoindre le contenu du poème du Kailash