Forum mieux-être
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Forum mieux-être

Forum de discussion, de soutien, d'entraide : de petits pas pour mieux se comprendre
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 je ne sais pas qui je suis

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Marc




Nombre de messages : 442
Age : 64
Localisation : ALSACE
Date d'inscription : 02/04/2006

je ne sais pas qui je suis Empty
MessageSujet: je ne sais pas qui je suis   je ne sais pas qui je suis Icon_minitimeLun 14 Aoû - 20:55

"C’est heureux que tu ne saches pas qui tu es, car tout ce que tu pourrais savoir serait faux !
La profondeur de ton être est indéfinissable. Elle n’a ni nom, ni forme. L’intérieur de ton être est toujours inconnu et inconnaissable.
Socrate dit : "Connais-toi toi-même !" Non pas que tu puisses te connaître… il dit : "Essaie de te connaître toi-même, et un jour tu découvriras que c’est impossible." Et quand tu en viens à un point où toute connaissance disparaît, et où tu restes, face à toi-même, dans une profonde ignorance… c’est la plus belle expérience qui soit, la plus grande extase !

Réfléchis seulement : si tu pouvais te connaître, cette connaissance te limiterait. Tu deviendrais un objet. Te connaître toi-même ne te rendrait pas heureux ; tu deviendrais quelque chose de très ordinaire. Une fois connu, tu en aurais fini avec toi. Alors que ferais-tu de cette connaissance ? La recherche une fois terminée, tu ne serais plus qu’ennui pour toi-même.

Ton être est un mystère : plus tu connais de choses sur lui, moins tu le connais ! Plus tu vas profond, plus tu en perçois l’infinitude. La profondeur en est telle qu’il est impossible d’en toucher le fond – jamais. Les gens qui croient se connaître sont très superficiels. Ceux qui sont capables d’aller dans leur profondeur sont constamment conscients de quelque chose d’inconnu. Et c’est très bien, car l’inconnu est toujours plein de vie, l’inconnu est toujours infini. L’inconnu est éternel.

Socrate dit : "Connais-toi toi-même !" Il veut dire : essaie de te connaître toi-même. Non pas que tu puisses y parvenir…
Après Socrate, un Romain, Marc Aurèle, a dit : "Sois toi-même !" Il est plus juste que Socrate. Se connaître soi-même est impossible, mais être soi-même est possible. Il n’est pas nécessaire de se connaître. Juste être. Aucune connaissance n’a le moindre sens, être suffit. Sois… juste toi-même.

En résumé n’essaie pas de trouver une définition pour ton être. C’est impossible. Le vivre, tu le peux. Le connaître, tu ne le peux pas. Mais pourquoi se soucier de le connaître ? N’est-il pas suffisant ?
Il y a une envie, une envie irrésistible, une curiosité, qui pousse à dévoiler tout mystère. Mais cette envie ne peut qu’échouer lorsque tu vas à l’intérieur de toi. Si tu t’en tiens aux choses extérieures, cette curiosité peut être satisfaite – et encore… en partie seulement !
La science peut satisfaire ta curiosité parce que des choses peuvent être découvertes en ce qui concerne la matière.
Mais même pour cela, je dis "en partie seulement". Si tu veux aller un peu plus loin, tu vas à nouveau rencontrer l’inconnu. Plus tu vas profond, plus la connaissance est incertaine. Plus on va profond, plus ça devient flou.
Un des plus grands scientifiques occidental, Eddington, a écrit dans son autobiographie que "Lorsque j’ai commencé, le monde entier me semblait n’être qu’un mécanisme. Lorsque j’ai commencé à travailler sur ce sujet, à chercher, à enquêter, le monde semblait être un immense mécanisme, et j’avais l’idée qu’un jour ou l’autre ce mécanisme serait connu."

Il croyait que l’existence pouvait être divisée en deux catégories : le connu et l’inconnu.
Le connu : ce qu’on avait déjà découvert. Et l’inconnu : ce qu’on allait découvrir un jour ou l’autre, c’était juste une question de temps.
À la fin de sa vie il dit, "Maintenant la vie semble être divisée en trois catégories : le connu, l’inconnu, et l’inconnaissable."

Cet inconnaissable… le connu et l’inconnu on peut les comprendre… c’est juste une question de temps pour que l’inconnu puisse être connu, car un jour le connu était lui aussi inconnu ! Mais l’inconnaissable ? Ce qui ne peut pas être connu ? Ce qu’il est impossible de connaître, de saisir ? Avec cette catégorie, le réel religieux fait son entrée.

Eddington dit alors, "Maintenant, lorsque je regarde le monde, il ne ressemble plus à un mécanisme. Il ressemble plutôt à un raisonnement. Très mystérieux." S’il avait vécu un peu plus longtemps il aurait sans doute dit : "Maintenant il ne ressemble plus à un raisonnement, car la pensée a une structure, une logique. Il ressemble plutôt à un poème, ou à un chant."

Et un chant du même genre que celui des oiseaux le matin, très agréable, mais vous ne pouvez rien en faire de particulier; magnifique ET sans signification particulière… plein de beauté, on peut s’en délecter. Mais le sens ? Il n’y en a pas. C’est ma compréhension : à moins que vous ne puissiez aimer ce qui n’a pas de signification particulière, vous ne deviendrez jamais religieux. Pour moi, Dieu est la beauté ‘sans- signification particulière’ qui vous entoure, le chant dénué de sens que l’on entend partout, le murmure du ruisseau, qui n’a pas de sens, le chuchotement du vent, qui n’a pas de sens, le silence dénué de sens des étoiles… Une immense beauté, mais dénuée de sens. Pourquoi je dis "dénuée de sens" ? Parce qu’elle est inconnaissable.

Une chose reste dénuée de sens jusqu’à ce qu’elle soit connue. Lorsque vous la connaissez, elle devient sensée. Et je vous le dis, les étoiles sont mystérieuses, mais elles ne sont rien comparées à votre être intérieur. Les rivières sont mystérieuses, mais elles ne sont rien comparées au courant intérieur de la conscience. L’Himalaya est mystérieux, mais il n’est rien comparé aux sommets de l’extase intérieure.

Être plutôt que savoir. Marc Aurèle me semble avoir une compréhension plus profonde que Socrate lorsqu’il dit, "Sois toi même !", alors que Socrate dit "Connais-toi toi-même !"
Quoique je sache bien que vous ne puissiez être vous-mêmes avant d’avoir essayé la proposition de Socrate : connais-toi toi-même…

Essaie de te connaître. Tu n’y arriveras jamais, mais peu à peu tu abandonneras cette recherche de connaissance et tu te mettras à être. ‘Connaître’ relève de la philosophie, ‘être’ de la religion.

On demanda un jour à l’un des plus grands théologiens Catholiques Américains de ce siècle, Paul Tillich – c’était à la fin de sa vie, à Santa Barbara - un étudiant lui demanda : "Monsieur, est-ce que vous priez ?"
Il répondit : "Non, je médite."
Mais si vous me posez la même question, je vous répondrai : "Non, je ne médite même pas, je suis simplement."

La prière est une dualité : vous et Dieu. Sans Dieu vous ne pouvez pas prier – un autre est nécessaire. C’est une dépendance. Tillich est juste. Il dit, "non, je ne prie pas." La réponse n’est pas Catholique, elle est Bouddhiste. Il dit : "Je médite."
La méditation est liberté – libre de Dieu aussi, car même Lui est inutile. Vous ne pouvez pas prier sans Dieu, car qui allez-vous prier ? Vers qui allez-vous tourner la tête ? Vers qui allez-vous lever les yeux ? À qui allez-vous parler, avec qui va s’installer le dialogue ? Un Dieu est nécessaire. Peut-être est-Il là, ou peut-être pas – ça n’a pas d’importance – mais la prière suppose un Dieu. C’est une dépendance. Sans Dieu la personne qui prie va immédiatement cesser de prier. S’il n’y a pas de Dieu – ou si l’on apprend qu’il est mort, ou qu’il a été assassiné, ou qu’il est mort de vieillesse – la personne qui était en train de prier va immédiatement s’arrêter, elle va jeter son chapelet et dire : "C’est fini ! Maintenant il n’y a plus de raison. Qui prier ?"

La prière est une dépendance. C’est ainsi que le Bouddhisme est plus juste que le Catholicisme. Même si Dieu meurt, cela ne va pas perturber la personne qui médite. Elle dira : "C’est d’accord. Quelle importance qu’il soit vivant ou mort ? Sa présence n’a jamais été une nécessité pour moi. Je me suffis à moi-même." La personne qui médite, médite seule. Mais si vous me demandez : "Méditez-vous, Monsieur ?" Je répondrai : "Non, je ne médite même pas, je suis" - car dans la méditation, une activité est impliquée. L’autre n’est pas là, vous n’êtes pas dans un dialogue, mais vous faites quelque chose. ‘Faire’ est présent. Ce ‘faire’ devient l’autre : l’acteur et l’action. Vous méditez.

La méditation est une action, vous faites quelque chose. Parfois vous méditez et parfois vous ne méditez pas. Cela ne vaut pas grand chose… parce que quelque chose qui existe à certains moments et pas à d’autres ne peut pas être votre nature, votre essence. Celle-ci est toujours présente, et elle ne dépend d’aucune action.

Je suis, tout simplement. Et c’est là la seule prière, la seule méditation. C’est pourquoi si vous demandez aux maîtres Zen ce qu’ils font, ils disent : "On coupe du bois, on transporte l’eau. Lorsqu'on a faim on mange, lorsqu'on est fatigué on dort." C’est ce que je veux dire quand je dis que je suis. La dépendance a "faire quelque chose", n’est plus là.
La prière nécessite l’autre, la méditation nécessite une action – ‘être’ ne nécessite rien du tout.
Et lorsque vous êtes en symbiose avec ce qui ne nécessite rien d’autre, pour la première fois, vous êtes en accord ; pour la première fois, vous êtes enraciné.

Tu me demandes : "Osho, je ne sais pas qui je suis."
Il n’est nul besoin. Ce n’est pas nécessaire de savoir qui tu es. La seule nécessité est celle-ci : ne sois rien d’autre ! Sois juste ‘ce que tu ne sais pas que tu es’. Sois juste cela. N’en sors pas. Il n’y a nulle besoin de le connaître puisque tu l’es déjà. Que tu saches ce que c’est ou pas ne fait aucune différence. Cette connaissance n’ajoutera rien. Ne pas savoir n’enlève rien, savoir n’ajouterait rien, alors à quoi bon ? Tu ES !
Appelle la rose par un autre nom, elle reste une rose. Que tu saches le nom de la rose ou pas, elle reste une rose. Que tu l’appelles ‘rose’, ou que tu ne l’appelles pas ‘rose’, la rose ne s’en soucie nullement. Elle EST.
Emerson dit quelque part dans son journal : "Dehors près de ma fenêtre le rosier est en fleur. Le rosier ne se pose pas la question de savoir qui il est. Les roses ne se comparent pas aux autres roses du passé et elles ne pensent pas aux roses du futur. En ce moment elles sont avec Dieu. Ce jour même, elles sont avec Dieu."

Dans votre être, vous ÊTES Dieu. Je ne dirais même pas ‘avec’ Dieu. Dans votre être, en ce moment même, vous êtes Dieu, vous êtes divin. Aucune connaissance [de ce que c’est] n’est nécessaire.

Ne te fais pas de souci pour cela. Personne n’a jamais su qui il était. IL EST ! Tous ceux qui ont dit qu’ils savaient ne font que répéter des phrases toutes faites. Ils ont dû lire cela dans les écritures. Mais ce ne sont que des mots. Tu peux dire : "Je suis brahma," ou "je suis l’atman, ou "je suis le soi suprême," mais ces mots ne sont que des clichés. Ils sont détestables. Ils ne prouvent rien du tout, ils ne veulent rien dire.

"Je ressens que j’ai besoin de m’enraciner". Oui, c’est bien. Tu en as besoin. Mais l’enracinement n’a rien à voir avec la connaissance ; l’enracinement à quelque chose à voir avec le fait d'être. C’est pourquoi je dis que Marc Aurèle est plus juste que Socrate quand il dit, "Sois toi-même ! "

"N’y a-t-il aucun endroit où s’enraciner ?" Un lieu fait partie de l’espace. Le moment et le lieu ne font pas partie de l’être – l’espace et le temps disparaissent tous les deux à ce niveau. Tu ne peux être enraciné que lorsque tu parviens à un certain état intérieur : un état où tu ne peux plus dire qui tu es, où tu ne peux plus dire où tu es, où tu ne peux pas dire lorsque tu es. Tout s’est arrêté, le temps ne bouge plus.

La pendule continue à faire tic-tac, tic-tac… elle peut continuer d’avancer, et peut-être l’entends-tu, mais le temps ne bouge plus – il n’y a plus que le mouvement futile de l’horloge. Quelque chose au plus profond de toi s’est arrêté. C’est le point que j’appelle le point de ‘non lieu’ !
Et il n’y a pas d’espace. Tu ne peux pas dire où tu es, le ‘où’ n’a plus de sens. Tu ne peux pas montrer sur une carte où tu es. Tu n’es plus sur la carte, tu n’appartiens plus à la carte.
Tu ne fais plus partie de ce qui peut être mesuré, tu ne fais plus partie de ce qui peut être planifié. Tu es transcendance.
Tu peux observer l’espace, mais tu n’es plus dans l’espace ; tu peux observer le temps, mais tu n’es plus dans le temps. Tu es alors enraciné. C’est ce que j’appelle ‘Être’ ; ce que Jésus appelait ‘le Royaume de Dieu’ ; ce que Bouddha appelait ‘Nirvana’.

Oui, tu as besoin d’un enracinement. Mais ce serait mieux de dire, "Tu es déjà enraciné, tu as seulement besoin de t’en rendre compte, d’en prendre conscience." Comment pourrais-tu être si tu n’étais pas enraciné ? Tu es déjà en Dieu. Comment pourrait-il en être autrement ? Il n’y a pas d’autres façons d’être ; c’est la seule façon qui existe. Mais tu n’en es pas conscient. Deviens de plus en plus vif, alerte, attentif. Inutile de te soucier de savoir ‘qui tu es’. Deviens juste conscient.

Qui que tu sois : X, Y, Z – cet inconnu est actif. Quoi que tu sois… deviens seulement vivement alerte et attentif. Veille à ce que cet inconnu, ou cet inconnaissable, qui est à l’intérieur de toi - ne tombe pas dans un état d’engourdissement et de sommeil.
Réveille-le !
Ne lui permets plus de se perdre encore dans des rêves.
Secoue-le pour le sortir de son sommeil et tu vas soudain t’apercevoir que tu es déjà enraciné. En fait tout ce qu’il faut est déjà là. Il faut juste faire un demi-tour.

C’est ce que Jésus veut dire lorsqu'il dit : "Reviens ! Le royaume de Dieu est à portée de main." Il parle de tes mains. Le royaume de Dieu est toujours à portée de main. Tends ta main un peu plus loin et tu seras capable de le toucher. Cette façon d’allonger ton bras est ce que je veux dire par ‘conscience vigilante’..."

Si je me suis permis de vous faire part de ce texte d'Osho, c'est que j'ai la ferme conviction que ce qu'il dit est vrai car je l'ai véccu un court instant dans ma vie. Namasté heureux

Revenir en haut Aller en bas
Admin Marie-do
Admin
Admin Marie-do


Nombre de messages : 2153
Age : 63
Localisation : BARR - Alsace
Date d'inscription : 20/01/2006

je ne sais pas qui je suis Empty
MessageSujet: Re: je ne sais pas qui je suis   je ne sais pas qui je suis Icon_minitimeMar 15 Aoû - 19:21

Qui veux-tu être Marc ?

bisous
Revenir en haut Aller en bas
http://www.ateliers-psychocorporels.com/
Marc




Nombre de messages : 442
Age : 64
Localisation : ALSACE
Date d'inscription : 02/04/2006

je ne sais pas qui je suis Empty
MessageSujet: Re: je ne sais pas qui je suis   je ne sais pas qui je suis Icon_minitimeMar 15 Aoû - 19:52

Je ne veux etre personne en particulier, je suis bien comme je suis, je laisse partir mon imaginaire, c'est juste pour m'amuser. bisous
Revenir en haut Aller en bas
Anonymou
Invité




je ne sais pas qui je suis Empty
MessageSujet: Re: je ne sais pas qui je suis   je ne sais pas qui je suis Icon_minitimeMer 16 Aoû - 12:02

J'aime beaucoup Osho... ton texte est long, mais il semble fructueux, même pour une surf-butineuse comme moi... j'y reviendrais ! Like a Star @ heaven

heureux
Revenir en haut Aller en bas
Marc




Nombre de messages : 442
Age : 64
Localisation : ALSACE
Date d'inscription : 02/04/2006

je ne sais pas qui je suis Empty
MessageSujet: Re: je ne sais pas qui je suis   je ne sais pas qui je suis Icon_minitimeVen 25 Aoû - 20:17

Surf Dame nait...Sur les vagues déferlantes de sagesse d'osho : peu avant sa mort il disait qu'il retournerait à l'océan pour ne plus faire qu'1 avec lui. Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Marina

Marina


Nombre de messages : 193
Localisation : France
Date d'inscription : 08/03/2006

je ne sais pas qui je suis Empty
MessageSujet: Re: je ne sais pas qui je suis   je ne sais pas qui je suis Icon_minitimeDim 27 Aoû - 18:24

Coucou Marc,

Tu vas bien ou tu nous fais un coup de blues ?
Fondamental la question de qui on est mais aussi qui on a été, non ?
bisous
Revenir en haut Aller en bas
Anonymou
Invité




je ne sais pas qui je suis Empty
MessageSujet: Re: je ne sais pas qui je suis   je ne sais pas qui je suis Icon_minitimeMar 29 Aoû - 12:13

Oups, je n'avais pas vu ta réponse Marc Embarassed

Je consulte souvent le tarot zen sur internet, ça m'apporte beaucoup même si certains tirages ne sont pas toujours agréables à entendre ! Very Happy

heureux
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





je ne sais pas qui je suis Empty
MessageSujet: Re: je ne sais pas qui je suis   je ne sais pas qui je suis Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
je ne sais pas qui je suis
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum mieux-être :: SPIRITUALITE Tous les sujets :: SPIRITUALITE Tous les sujets-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser