libidô ho la la

1 - "La poussée constante de la libido"
- C'est une "énergie non liée, et un défilement incessant des quantums d'affect le long des chaînes de représentations, tel qu'aucune représentation ne saurait l'arrêter"
- Elle "mobilise et génère des fantasmes, des représentations d'objets internes, des modalités d'identification, et surtout un type particulier d'investissement d'objet"
- Le ressenti qu'elle génère est "nécessairement effractif". Ce ressenti d'effraction appelle donc des solutions.
- Elle est le maître en la demeure : le moi lui est soumis.
2 - "La triple solution et les trois pôles du moi"
"Si le moi est nécessairement effracté par la poussée constante, il ne peut être régi constamment par elle. Il doit se périodiser, en transformant, fractionnant, triant, qualifiant, temporisant cette poussée constante. Il peut se laisser ouvrir à la pulsion un peu, beaucoup, à la folie ou pas du tout, selon une triple solution, toujours combinée, dont la dominance dépend de la qualité de l'analité, de sa capacité d'ouverture :
- il en accepte une partie et négocie : c'est la solution névrotique, au pôle "anal" du moi ;
- il se refuse coûte que coûte et se ferme à l'invasion pulsionnelle : c'est la solution répressive (...) ; c'est le pôle du moi que nous proposons de nommer "fécal" ;
- il s'ouvre et se soumet coûte que coûte : c'est la "solution pulsionnelle", introjective, au pôle "libidinal" du moi. Le moi admets alors de grandes quantités d'excitations non liées.
C'est cette "solution pulsionnelle" qui permet au moi de s'abandonner à des expériences de possession, d'extase, de perte et d'effacement des limites, de passivité."
--Jacqueline schaeffer--

ça vaut la peine de faire un effort, ce texte est très édifiant.

https://2img.net/r/ihimizer/img130/7365/babuabu6uv6.jpg

[…]

Citation :

"C'est une "énergie non liée, et un défilement incessant des quantums d'affect le long des chaînes de représentations, tel qu'aucune représentation ne saurait l'arrêter"

Je vais méditer là-dessus pour commencer…

Ben moi ,
je vais d'abord dépoussièrer mon dico sur la psychanalyse

A demain

(Je me suis arrêtée sur ton image que je trouve très belle, Domino et ma cadette après avoir répété "méssékoi" pendant longtemps, elle m'a demandé si c'était un "chacobra", une "poulcouleuvre" et un "éléphant-boa" )

Qu'est-ce que c'est que ce bin"s ? Anonymou
Dame Naît aurais-tu un problème de connection ? Il me semble avoir vu ce post sous ton pseudo

Dame ! tu n'aurais pas attrapé un virus ! hô ! si c'est le cas ne t'inquiète pas on est là !

:afro: bon, il faut bien essuyer les plâtres et démarrer un bla bla sur la psychanalyse....

Donc, cette libido, cette pulsion, est non-liée, non-dépendante, non-corrélée, donc autonome.
Un défilement incessant de : le défilement incessant, en fait, précise que la pulsion n'est pas d'origine biologique, car si elle l'était, elle serait co-dépendante du biologique, et elle aurait un rythme cyclique probablement. Les quantums d'affects : désignent simplement une quantité déterminée de sensations et d'états affectifs élémentaires.
Le long d'une chaîne de représentation : processus par lequel une image est présentée aux sens.
Tel qu'aucune représentation ne saurai l'arrêter : bref, cette pulsion doit aboutir et se décharger.

pour Anonymou : voici une autre image

https://2img.net/r/ihimizer/img526/7443/babuabu7zf8.jpg

Dame nait, je trouve l'imagination de ta fille merveilleuse,
ton énergie aussi :flower:

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domino

welll

si je me réfère un dico des années 50 consulté sur une étagère l'été d'avant, le mot libido n'y figurait pas ! me souviens plus si il s'agissait du p'tit bob ou du p'tit larousse !


Représentation ! la libido où se loge une pulsion d'invention ! un flux, la vie quoi ! Flux propice à la faculté "imagi-native"…

Citation :

"le défilement incessant, en fait, précise que la pulsion n'est pas d'origine biologique, car si elle l'était, elle serait co-dépendante du biologique, et elle aurait un rythme cyclique probablement.

C'est là que probablement je me fige dans une représentation archaïque de cette libido pulsionnelle : panne d'image, les affects fonctionnent mais restent "en panne" de flux :(

En latin, libido signifie envie, désir. Le premier à utiliser ce terme en psychanalyse est S. Freud, il le définit comme étant le désir : c’est à dire l’énergie psychique à l’origine des pulsions de vie et spécialement les pulsions sexuelles.

Dans le dictionnaire, nous trouvons la définition :
"recherche instinctive du plaisir et surtout du plaisir sexuel". Et c’est ainsi que la libido est couramment comprise.

Alors pourquoi des fois elle est élevée et d’autres fois moins ?
Tout ce qui peut modifier nos envies sexuelles et notre désir est très vaste, universel et en même temps c’est propre à chacun d’entre nous.

Alors votre libido ? au top ou en berne ?

"Cette pulsion doit aboutir et se décharger."

La libido se déchargeant en grande partie via la sublimation,on serait en droit en effet de se poser la question de savoir si la pulsion est d'origine biologique ou non...
Mais la sublimation est conséquence d'une excitation qui crée du désir...

Mi

Très jolie cette gamme d'images, Domino

Bon, j'ai dégaîné mon dico de psychanalyse, je lis :

"En tant que la pulsion sexuelle se situe à la limite somato-psychique, la libido en désigne l'aspect psychique".

J'en déduis que... Domino est un casque bleu

Je lui souhaite un à Domino