Chez les Celtes, le 1er Novembre c’est le Nouvel An.
La Toussaint, la fête de tous les saints.
En 1755, un tremblement de terre sans précédent, détruit la ville de Lisbonne.
En 1849, émission du 1er Timbre-Poste en Bavière, le 3° en Europe.
En 1894, dernier tsar de Russie, Nicolas II succède à son père Alexandre III.
En 1917, triomphe de la révolution bolchevique.
En 1954, fondation du F.L.N. en Algérie
Antiquité Celtique,
Le 1er Novembre marque la fin d’une année et le début de la suivante. C’est la fête du " Samain ", ou " Saman ". La réunion ! Cette fête ne se comprend que dans une conception religieuse du " Temps ".
La conception celtique du temps s’exprime en premier par la répartition des fêtes dans le calendrier. La fête de Samain ("réunion"), le 1er novembre, marque la fin d’une année et le début de la suivante, la fin de la saison claire et le début de la saison sombre. Elle est la fête de toute la société et se passe en beuveries et banquets somptueux. Elle est la date de presque tous les événements mythiques : n’appartenant ni à l’année qui commence, ni à celle qui se termine, située ainsi en dehors du temps, elle est le moment des relations entre les hommes et les dieux de l’Autre Monde.
Les fêtes ou assemblées irlandaises se tenaient dans les capitales des rois de province ou à Tara, capitale du roi suprême. Ces résidences étaient, en l’occurrence, des " omphaloi " , lieux particulièrement sacrés. Les relations des hommes avec les dieux de l’Autre Monde ont pour caractéristique d’échapper aux normes du temps fini, comme la fête de Samain au cours de laquelle elles se déroulent : les humains qui se rendent dans l’Autre Monde pensent y rester quelques heures ou quelques jours et leur séjour dure plusieurs siècles ; ils ne peuvent plus rentrer dans le temps normal sans en mourir.
C’est que l’Autre Monde, le Síd , est à la fois la Paix, la Perfection et l’Éternité. Les Irlandais le nomment aussi : "Terre des Vivants", "Terre des Femmes" et "Plaine des Plaisirs", parce qu’on y est éternellement jeune, sans souffrance, sans maladie ni vieillesse. L’un des thèmes les plus élégants de la littérature insulaire est celui — version celtique du mythe d’Éros et Psyché — de la jeune et jolie femme, la " femme du síd " du folklore moderne, qui vient chercher, dans un vaisseau de cristal, un mortel à qui elle a promis amour et félicité sans fin.
Toussaint
La fête de tous les saints.
Ce jour correspond à l'une des quatre grandes fêtes des nations païennes du nord de l'Europe. Il a été choisi dans le but d'évincer les rites païens et d'installer des observances chrétiennes, conformément à la politique ecclésiastique de l'époque.
L’origine de cette fête n’est donc point le souvenir des morts (que l’on célèbre en principe le 2 Novembre, cfr Chronique du 2 Novembre), mais la dédicace de l’ancien temple du Panthéon de Rome par le pape Boniface IV en 607, suivant la pratique de l’Église des premiers siècles qui consistait à transformer en lieux chrétiens les lieux païens de culte.
Un autre pape, Grégoire II, en 731, dédia à son tour une chapelle à l’église Saint-Pierre de Rome à tous les saints, qu’on commença alors à célébrer chaque année. Cette fête pénétra en France autour de l’année 837.
La signification liturgique de la Toussaint peut se résumer ainsi : tous les croyants qui ont été les " amis de Dieu ", comme disent les textes anciens, même s’ils n’ont pas laissé leur nom dans quelque œuvre sortant de l’ordinaire, sont à commémorer, car ils appartiennent à cette part de l’Église qui, établie déjà " dans la gloire ", se trouve mystérieusement en communion avec le peuple actuellement dans l’histoire.
Cela revient à souligner que les fidèles sont tous appelés à cette sainteté de tous les jours qui consiste à être simplement évangélique. Au lieu d’honorer une personnalité, comme quelqu’un de plus admirable qu’imitable, la conscience chrétienne reconnaît, dans cette fête, la portée et la valeur des gestes quotidiens, le poids de chaque vie humaine, si cachée soit-elle, l’honneur que mérite le plus humble chrétien.
Il reste que la religiosité populaire a fait glisser l’orientation de cette fête dans le sens de la prière pour les morts ou d’une réactivation solennelle du deuil causé par leur disparition.
Il s'agit en France de l'une des quatre fêtes chômées depuis le Concordat de 1801.
La fête de " tous les saints ", que l’Église catholique célèbre le 1er novembre, est relativement populaire parce qu’elle s’est trouvée liée à la commémoration des défunts, fixée au 2 novembre, depuis le XI° siècle. Beaucoup de fidèles n’ayant de pratique liturgique que quatre fois l’an (Noël, Pâques — ou les Rameaux —, le 15 août, l’Ascension, et la Toussaint), cette fête donne lieu à de longs défilés des familles, chrysanthèmes en main, venant rendre sur la tombe des leurs un culte aussi fort qu’obscur.
1755
Un tremblement de terre d’une ampleur jamais enregistrée, suivi d'une vague déferlante et d'un incendie, détruisit une grande partie de la ville. Les travaux de reconstruction furent menés par un homme imprégné de l'esprit des Lumières, le marquis de Pombal, alors Premier ministre du roi Joseph Ier, qui réagença la ville basse de façon particulièrement moderne, réalisant ainsi le plus grand aménagement urbain de l'époque.