Bonjour
Ce matin je voudrais préciser ma pensée.
Nous avions déjà fait le distingo entre souffrance
et douleur : l'une étant d'ordre psychologique, l'autre
physique, physiologique. Je pense néanmoins qu'elles
peuvent être liées, et s'imbriquer. Une souffrance morale
pouvant provoquer, à terme, une douleur physique
(et maladie) et vice versa.
Il est un fait indiscutable : la souffrance et
la douleur font partie de la vie. L'approche que l'on
en a et la réponse que l'on offre, lorsqu'elles se présentent,
est personnelle à chacun, selon nos croyances, notre religion
ou notre philosophie. L'essentiel étant, non pas d'établir une
règle universelle face à la souffrance, mais d'établir en soi
ce qui nous aidera à traverser la souffrance.
Ceci dit, je pense qu'il ait des souffrances infligées, inutiles
et révoltantes. L'acharnement thérapeutique par exemple.
La torture sur des animaux, des êtres humains et j'en passe.
Je rajouterai qu'il est nécessaire d'être cohérent(e) avec la
voie que l'on emprunte. Pour ma part, je me dis que je ne peux
pas être une "touriste" dans la philosophie de la vie que je
développe : penser et dire une chose puis faire le contraire
lorsque se présente la difficulté
La souffrance peut nous faire baisser les bras un moment et
c'est humain, mais n'est-ce pas elle qui bien souvent nous
confronte à nos théories, à nos fragilités aussi ?
Douce journée à tous