placebô...

Ouiiii, ça m'intéresse de savoir ce que c'est la thérapie frappante .

L'approche corporelle m'intéresse oui, j'aime la psychobiologie

Oki Dame nait, le temps arrange bien des choses c'est vrai

Oups, j'ai oublié ...

Ah oui, Marie-Do, ce sujet m'intéresse prodigieusement.

Disons, Lilas, qu'à force de se tromper, on finit par trouver quelques trucs qui marchent - ça c'est le bon côté de prendre de l'âge :P

Je m'inscris également au prochain "cours" , Marie-Do ! ... il va y avoir du monde

madilou

Bonsoir cette therapie tres efficace a été instauré en 1986 par un ministre de l'interieur un homme d'honneur quoiqu'on en dise qui ne m'a jamais demander un extrait de casier judiciaire et vice versa
Cette therapie necessaire pour proteger les enfants dans les écoles dans certaines situations difficiles j'avais eu l'occasion de rencontrer le personnage en 2001 dans un cadre different de celui ci pour des problemes de temperature sans qu'il me soit demandé de m'essuyer les pieds sur le paillasson ni non plus d'etre mis en joue par des tireurs d 'elite ...ou d'etre fouillé par des agents de la DGSE
Je ne souhaiterais pas une bonne année 2007 aux 100 personnes inscrites mais uniquement aux rares... qui m'ont fait l'amitié de m'ecrire de maniere privée quant à celles qui me meprisent si toutefois une fosse sceptique se détache d'un 747 et que vous etes éclaboussez de M... E dans votre jardin dites vous bien que ce n'est pas une erreur de pilotage ou de maintenance mais le destin comme il me reste encore un brin d'humanisme et de savoir vivre si je suis dans les parages je vous fournirais les masques à oxygene

Ce style de thérapie est bien antérieure à 1987... Je l'ai pratiquée en 1980 ! On appelle ça la Bataka (pardon pour l'orthographe, pas sure !!!)

Merci pour cette prose chaleureuse claude

Nous devons la psychoboxe (terme déposé) à Richard Hellbrunn qui l'a pratique depuis 25 ans, dans les prisons en particulier.
Personnellement j'ai été formée à ce complément de formation par Aimé HOFFBECK, lui-même formé par R.HELLBRUNN. A.Hoffbeck l'a nomme "thérapie frappante" en raison de modifications personnelles apportées. En revanche je ne connais pas la "bataka"

Cette technique utilisée en groupe, n'est pas un combat sans limite, et il ne s'agit pas d'un exutoire. Même si nous mettons des gants de boxe
Le but est d'explorer sa violence, avec un partenaire en face de soi, un observateur extérieur (le thérapeute), un responsable du temps (1,30 minutes maxi chrono) et un responsable de la sécurité (respect du cadre). Un point particulier à travailler est verbalisé : notamment la raison pour laquelle le combat est souhaité.
A l'issue du combat, les personnes se retrouvent pour parler de ce qu'elles ont vécu. La phase d'analyse permet d'exprimer les émotions et le ressenti. Cela permet en général de retrouver des repères. Il s'agit d'une psychanalyse, dans lequel le divan va être remplacé par un ring ! Mais le processus reste le même que celui d'une psychanalyse plus classique.
Le thérapeute engagé dans le combat, dirige la séance dans l'objectif recherché par le patient. Autant dire que chaque combat est orienté
de manière unique et particulière.

Ce qui est passionnant, et constructif, c'est de prendre conscience de notre attitude, de notre violence enfouie (envers l'autre ou
retournée contre soi) à travers un combat. C'est un pas supplémentaire, non pas pour éradiquer la violence qui reste constitutive de la psyché humaine, mais une voie qui nous permet de reconnaître celle que l'on porte, de façon à en maîtriser les effets destructeurs.

En fait la bataka est une variante utilisée en Analyse Transactionnelle.
On tape avec une quelque chose de dur (genre rouleau pâtisserie, gros bâton....) sur de gros coussins et on crie ce qui vient.... Cela fait sortir la colère... des choses inconnues de soi ...
Cela n'est pas la psychoboxe dont tu parles mais je pense que l'effet est tout aussi bénéfique.
C'est le principe ici qui est efficace, enfin je pense. Bien sûr c'est mon interpretation.

En fait dans la psychoboxe, ou thérapie frappante, l'intérêt réside dans la confrontation à un autre bien réel (non pas à un objet), les limites imposées, les projections et le "transfert" qui se mettent en place font l'objet d'une analyse thérapeutique. Ce n'est pas de l'ordre du défoulement.
C'est une forme de psychodrame qui se joue à ce moment là.
Ceci dit la "bataka" porte aussi ses effets.

Dans la bataka aussi il y a analyse secondaire de ce qui a été "sorti"...
Ce n'est pas uniquement du "défoulement"
Cependant, cela n'a sans doute pas l'effet porteur du psychodrame où les choses s'échappent de façon si surprenante. L'efficacité est, comme toujours, fonction de la finesse du thérapeute.

Merci Marie-Do pour l'explication
Merci aussi Potthieu, je suis rendue moins bête ne connaissant pas non plus la Bataka.
Néanmoins, je ne suis pas encore certaine d'avoir compris ce qui se passait concrètement ...
En face du thérapeute, en portant des gants, on se déplace comme si on faisait un combat de boxe (en faisant les gestes tout de même?), en même temps il y a un dialogue, mais d'office plus animé? On prend le thérapeute pour une personne qu'il n'est pas oké.

Cela me semble difficile à mettre en pratique, comment se fondre dans l'ambiance, imaginer l'autre comme une autre personne et ne pas être irrespectueux en même temps?

C'est l'inconscient qui est à l'oeuvre Lilas

C'est effectivement un combat où les coups de poings
(pas les pieds)sont portés dans une limite établie à l'avance.
La verbalisation vient après le combat. Comme dans tout travail
corporel et émotionnel.
1,30 minutes semble peu, mais dans l'émotionnel, l'énergie
mobilisée est épuisante. Il est possible de demander l'arrêt
du combat avant le temps prévu. Le thérapeute le stoppe sur
le champ si le cadre n'est pas respecté.

Trop complexe pour moi, j'arriverais pas à me prêter au jeu.

Je ne comprends pas comment il est possible de regarder en soi en étant en face d'un thérapeute et en mimant de la boxe, comment on décèle la colère enfouie, qu'on en prend conscience ... La fatigue associée, je ne la comprends pas non.

Si c'est l'inconscient qui est en jeu, comment on met des mots sur ce qu'on a ressenti après le combat?
Je pose p-ê des questions idiotes, je suis nulle dans l'émotionnel .
Il y a une partie de jeu là-dedans pas vrai ?
Comme quand on dit "fermez les yeux et dites-moi ce que vous voyez?"

Ce qui émerge de l'inconscient devient conscient, tu sais
un peu comme un "eurêka"
Je te propose de participer à un atelier, rien ne vaut l'expérience
pour comprendre et intégrer une notion. Tout le reste est blabla