Un peu perdue...

Et s'en occuper consiste à quoi ?
Leur apprendre à compter, à lire? Faire des activités de jeux ?
Quand ils deviendront grands, comment ils font pour s'en sortir ?

Ce sont les parents qui les mettent dans cet institut? Si oui, c'est qu'ils veulent tout de même aider leur enfants ... ou s'en débarasser?

Pourquoi te sens-tu frustrée en ce moment?



Marie-do, IMPro kesako?

Je travaille en internat, je m’occupe donc des apprentissages concernant la vie quotidienne et des loisirs du jeune. Tout dépend des capacités et des besoins de la personne accueilli. Pour être brève, par exemple apprentissage de la toilette, savoir se tenir correctement à table etc. Tu es maman? Ben disons que je fais à quelques détails près le travail que chaque maman fait avec ses enfants.

S’en sortir c’est un grand mot! Disons que nous les préparons au mieux à leur vie d’adulte et leur trouvons des structures adaptées. Pour ceux qui ont un handicap mental léger, l’intégration en milieu ordinaire est possible.
Les motifs de placements sont nombreux:

Citation :

l'internat constitue l'un des services spécifiques de beaucoup d'IME, et dans nombre de cas, le choix en faveur de l'IME est d'abord un choix en faveur de l'internat, rendu nécessaire par la gravité d'un handicap qui exige un encadrement de tous les instants ou considéré au moins souhaitable parce que la famille n'est pas en mesure d'assurer la prise en charge de l'enfant handicapé (2). Le choix de l'internat peut aussi s'imposer pour des raisons géographiques, les autres structures étant trop éloignées du domicile familial de l'enfant (3). Nous avons connu aussi des jeunes qui à quinze ans avaient préféré la camaraderie de l'internat de semaine à la solitude de la vie à la maison...

Source: http://scolaritepartenariat.chez-alice.fr/page72.htm

Si je me sens frustrée, c’est qu’à l’heure actuel je ne peut pas utiliser pleinement mes compétences, et les conditions de travail (enfin les horaires ) ne me permettent pas d’avoir une vie privée aussi épanouie que je le voudrais. (et oui avec des horaires décalés et coupés il est pas du tout évident de trouver un moment pour ses loisirs).

Je t’envoie par M-P des liens qui pourront t’éclairer!

Oki, merci pour les infos, j'irai voir les liens

Je ne suis pas maman, mais je comprends le boulot que cela représente, bisous à toute les mamans d'ailleurs, moi suis en admiration face au boulot qu'elles font, donc bisou à toi aussi

Bonne chance à toi pour trouver une stabilité dans tes horaires

Donc sur la photo, ce n'est pas ton bébé, mais toi peut-être?

oui . Ceci dit j'aimerais bien avoir un bébé comme celui-là.

Je comprends tu étais toute mimi

mici

Petit saut par le forum, pour donner des nouvelles, cela fait une éternité que je ne suis pas passée par ici.
J'étais un peu débordée par mon boulot, des personnes en maladie à remplacer, sans parler des problèmes habituels à gérer.
Là je suis en vacances, mais comme j'ai mes nièces avec moi, je n'ai pas beaucoup plus de temps pour rester et lire tous les sujets.
J'espère que tout le monde va bien, en tout cas je pense à vous.
A bientôt!

Heureuse d'avoir de tes nouvelles Amberwine
Tu as un repos bien mérité.
J'ai repris aujourd'hui après quelques jours de vacances...
Epuisée dès ce soir

Merci pour ce nounours

Très bonnes vacances, au plaisir de te lire

Je repasse encore en coup de vent après une longue absence. J'ai eu quelques difficultés à retrouver l'adresse du forum. J'ai failli ne pas le reconnaître suite à ce relooking (réussi par ailleurs ).

J'espère que tout le monde va bien. Pour ma part, je me sens toujours aussi perdue. Je me suis engagée sur le chemin du changement grâce à ma thérapie, mais c'est lent et je me sens toute fragile. Mais la bonne nouvelle, c'est que je vois des changements dans ma façon d'être au quotidien, je suis plus sereine, et j'ai plus de recul au travail et aussi vis à vis de ma famille.

A Plus

Kikoo Amberwine,

Effectivement ça fait longtemps que tu n'as plus donné de tes nouvelles, ça fait plaisir.
Désolée si ta thérapie est lente, j'ai le même problème et en fait, je me demande si ce n'est pas parce que je n'en ai pas besoin ou parce que je ne circonscris pas les réels problèmes. En réalité je pense que l'aide d'un psy ne m'est pas utile, c'est davantage une personne qui m'octroie de son temps gratuitement et qui me montre de simples choses, dont j'ai besoin.

Que ressens-tu au plus profond de toi, ces pensées inavouées?

Il ne faut pas être désolée, au contraire ! Disons que lorsque je suis allée voir ma thérapeute je n’étais pas consciente de l’ampleur du « travail » à accomplir. J’ai la sensation de me retrouver face à un immense chantier qui n’en est qu’à son début. C’est comme si je restaurais un vieux château en ruine envahie par les ronces, les orties. Il faut d’abord tout débroussailler, pour mieux voir son potentiel, et seulement ensuite on peut commencer à reconstruire.

Pour l’instant je ne fais que débroussailler, pour mieux voir, et la Gestalt thérapie et un outil fabuleux. Je n’ai jamais autant pleuré de toute ma vie mais cela fait du bien, et cerise sur le gâteau : je vois les résultats.

Depuis plus d’un mois j’ai arrêté mes séances chez le psychiatre (bien que remboursé par la sécu) cela ne m’apportait rien de plus. Je n’allais pas au fond des problèmes et il ne me guidait pas assez à mon goût. Avec ma psychothérapeute ce n’est pas pareil. Déjà les séances ne sont pas gratuites, ce qui donne une certaine motivation. La séance dure 1 heure contre une demi heure avec le psychiatre, et la thérapeute se sert d’outils, nous travaillons sur des situations ensembles, je n’ai pas l’impression de tourner autour du pot comme avec le Psy.

Ce que je sens au plus profond de moi c’est d’être perdue face à cet immense chantier. C’est l’inconnu, l’imprévu, donc pas très rassurant.

Je conseillerais à tout le monde de faire de la Gestalt c’est un merveilleux outil pour apprendre à se connaître.