Demande d'avis

Je suis dans une situation délicate à laquelle j'ai mon idée pour comment réagir mais je vous demande votre avis ...

Cela fait un mois que je n'ai plus reçu de nouvelles de ma soeur qui m'avait dit dernièrement qu'elle recherchait un emploi (elle est infirmière), que le moral allait beaucoup mieux, qu'elle avait trouvé une psy qui lui convient, qu'elle arrivait à s'exprimer comme elle avait envie avec des pleurs etc. Donc, pour moi tout semblait bien se passer. Je lui avais proposé de passer Noël à la maison mais la famille de son copain lui avait d'abord demandé, pas de problème. Je n'ai pas eu de nouvelles, pas de joyeux Noël, Bonne année. Ma mère lui a souhaité de bonnes fêtes, pas de réponse, pas de petit sms pour lui souhaiter bon anniversaire pour le 10 janvier.... Bref, rien de très alarmant jusque là. En début d'aprem, ma mère reçoit un sms où ma soeur écrit "Tel moi je n'ai plus de crédit". Moi j'ai direct compris ce qu'elle allait demander .... de l'argent!
Mère téléphone et apprend que ma soeur est à nouveau en hôpital psychiatrique depuis un mois et qu'elle ne voulait le dire à personne ... Ce même hôpital où elle a déjà séjourné deux fois dans le passé et où elle me disait à la fin "j'ai ai marre de rester dans cet hôpital, je vais mieux, j'ai compris que l'anorexie était mon ennemie, pas mon amie, je veux retravailler, etc" J'avais trouvé tout cela très encourageant....
Donc elle tel pour dire cela et ajoute "Cela m'occasionne des frais, j'aurais besoin de ton aide..." Ma mère voudrait l'aider certes mais elle sait aussi que ce n'est pas la première fois qu'elle demande de l'argent, alors elle s'est retranchée derrière moi en lui disant "Tu dois voir avec Lilas, c'est elle qui gère l'argent à la maison ..." Et "Tu peux aussi revendre ta moto ou ta voiture..." et ma soeur lui raccroche au nez. J'apprends tout cela, je bouillonne à l'intérieur mais essaie de rester calme, je rassure mère car elle disait "je ne sais pas quoi faire, si elle est dans la merde je dois l'aider, et si elle fait appel à la justice, et si son copain vient nous menacer?" je lui réponds "Tu as eu trop peur de ton ex-mari toi, ne t'inquiète pas de cela, elle ne peut rien intenter en justice et si son copain fait quelque chose, nous savons où il habite!" Je lui dis qu'elle a bien fait de lui dire qu'elle avait sa moto dont elle n'a même pas le permis! Pour moi, il est évident que la solution réside là, soit elle choisit de jouer dans les hôpitaux et elle vend sa moto, soit elle prend sa vie en mains, travaille et mets de côté l'enfant blessé qu'elle est, car la vie est dure, personne ne prétend le contraire.
20 minutes plus tard, mère reçoit un sms disant "Lorsque je serais entre 4 planches, j'espère que tu auras aussi mal que tu m'as fait mal!". J'ai trouvé ce message d'une bassesse extrême. Mon frère disait qu'il fallait avertir l'hôpital, j'ai fourni le num de tel à mère, je lui ai dit que c'est elle qui devait téléphoner à l'hosto, elle l'a fait.
Donc voilà la situation, je n'ai pas encore téléphoner à ma soeur ni à son copain car je ne pense pas être dans un état suffisamment en recul. Pour moi, l'argent n'a jamais été salvateur dans notre famille, dans la vie, oui les coups durs ça arrive mais ma soeur va mal depuis qu'elle a 16 ans et je ne pense pas que payer son hôpital lui soit d'une aide. Ce ne sont pas les pauvres qui se suicident, plus on se sent étriqué vis-à-vis de l'argent, plus on se bat, il est temps qu'elle se batte, retravaille car ainsi elle reprendra estime d'elle-même en étant utile aux autres...
Donc, est-ce que j'ai raison de refuser de lui donner de l'argent, de la raisonner, comment devrais-je réagir au mieux? Non peut-être pas la raisonner, juste lui souhaiter le mieux, c'est ça non? Je ne suis jamais parvenue à l'aider et quand je vois ce qui se passe aujourd'hui, je crois qu'elle est vraiment perdue, je ne peux pas l'aider comme elle le voudrait, je ne peux pas être affective avec elle car elle est trop pathogène.
Comment réagiriez-vous?

Merci!

Bonsoir Lilas
Ce n'est que mon avis mais tu as bien agi en refusant de retomber dans cet engrenage qui est un peu aussi du chantage...
J'ai appris à mes dépends qu'on n'aide pas les gens, mm ceux qu'on aime, tant qu'ils ne le désirent pas... Et je ne crois pas que ta soeur actuellement cherche vraiment à s'en sortir...
Sans juger n'est-ce pas, simplement un ressenti...



Bisoudoux

FLéa

je ne sais pas Lilas, ce que je ferais… ! Peut-être téléphonerais-je à l'hôpital pour avoir de ses nouvelles et en savoir un peu plus sur sa situation. Ses soucis financiers sont-ils réels ? Ne bénéficie-t-elle pas d'une couverture sociale ?

Bonjour,

Je suis surprise aussi par l'absence de prise en charge
des soins hospitaliers

Mon avis ? Ta soeur est en grande souffrance, elle appelle
au secours mais je ne pense pas que ce soit toi ou la famille
qui puisse quoi que ce soit pour elle. A moins d'une thérapie
familiale qui pourrait être utile, à tous.
Il existe des personnes compétentes qui peuvent lui venir
en aide : néanmoins il est nécessaire qu'elle le veuille.

Une question : lorsqu'une personne souffre d'un cancer ou autre
maladie, et se retrouve à l'hôpital, la juge-t'on responsable de son
état ? la condamne-t'on ?

Bon dimanche

Citation :

Une question : lorsqu'une personne souffre d'un cancer ou autre
maladie, et se retrouve à l'hôpital, la juge-t'on responsable de son
état ? la condamne-t'on ?

Souffrir d'un cancer ou autre maladie n'est pas pareil à mon sens .... Ca ne se choisit pas, ça peut être lutté partiellement par le mental mais ce genre de maladies ne ment pas. La dépression, l'anorexie et autres troubles ont leur part de jeu, de faire semblant, de "regardez-moi!". Beaucoup de maladies psychiques pourraient être évitée par l'expression simple de son besoin d'affection, d'écoute, d'accompagnement et par un effort d'activité physique, professionnel, humanitaire.

Je vais me coller aux coups de fil, vais d'abord calmer ma tite tête, ce que je viens de dire n'est pas à dire n'est-ce pas?

Je ne suis pas obligée d'aimer ma soeur, merci !

Lilas,

Tu n'es pas obligée d'aimer ta soeur, en effet, ni qui que ce soit
Pas plus que tu ne peux obliger l'autre à t'aimer comme tu le
souhaiterais.

Citation :

Beaucoup de maladies psychiques pourraient être évitée par l'expression simple de son besoin d'affection, d'écoute, d'accompagnement et par un effort d'activité physique, professionnel, humanitaire.

C'est vrai Lilas en prévention... et encore.
Mais une fois le trouble installé, faut-il que la personne concernée ai
conscience de son problème et veuille se faire aider. Facile, crois-tu ?

Selon toi, nous serions responsable d'un trouble psychologique,
d'une maladie mentale plus que d'un cancer ? Pourquoi ?
Permets-moi de te dire que ce que tu dis manque de
compréhension. C'est un jugement arbitraire.
Ne penses-tu pas que c'est très culpabilisant comme jugement ?

Même si par ailleurs, je comprends que tu ne puisses l'admettre.

Coucou Lilas

Citation :

Souffrir d'un cancer ou autre maladie n'est pas pareil à mon sens .... Ca ne se choisit pas,

Très sincèrement, Lilas, la part de choix volontaire, délibéré, conscient dans les perturbations du psychisme me semble tout de même bien peu de chose en regard de ce qui est la part "subie" de la maladie. Je ne pense pas que l'on choisisse d'être anorexique ou dépressif (ve) pas plus qu'on ne choisit d'avoir un cancer. Des terrains les favorisent ou y prédisposent, des circonstances, un environnement au sens large les induisent et on se débrouille plus ou moins bien 'avec'.
Je partage totalement ce qu'en dit Marie-Do et je suis de l'avis de Fléa quand elle dit :

Citation :

on n'aide pas les gens, mm ceux qu'on aime, tant qu'ils ne le désirent pas... Et je ne crois pas que ta soeur actuellement cherche vraiment à s'en sortir...

et j'ajouterai que dans le cas de l'anorexie en particulier, la séparation pour un certain temps d'avec la famille est un passage quasi obligé au moins jusqu'à l'apparition d'un soupçon de désir sincère de s'en sortir. Ce n'est que dans un second temps qu'une thérapie familiale peut faire évoluer les choses. Tu sais d'expérience qu'une thérapie familiale nécessite la motivation de tous les ... protagonistes faute de quoi elle tombe à l'eau.
Pour autant je suis persuadée que son appel au secours d'ordre financier n'est qu'une façon détournée d'exprimer son mal-être. Elle signifie par là le lien entre son anorexie et sa relation à sa mère. Tu n'es qu'un sattelite dans cette relation, Lilas, et certainement pas la mieux placée pour les aider l'une comme l'autre. Ce n'est pas à toi à faire cette prise en charge.
On a sûrement pas mal de pouvoir sur soi-même quand on est conscient et volontaire pour faire changer les choses ... et encore, ça n'a rien d'une évidence ! Ce n'est pas le cas de ta soeur pour le moment. La seule chose que tu puisses faire pour "son bien" et le tien surtout est d'éviter de la juger. Méfies-toi de tes "croyances", Lilas
Je pense très fort à toi
cooly

Madilou

En effet

à Marie-Do et à MAdilou pour la justesse de leurs réponses...

L'anorexie est reconnue comme pathologie du lien familial.
Alors ne jugeons pas trop vite !!!

Bonjour les amis ,

Je veux bien entendre tout ce que vous me dites mais je ne peux m'empêcher de réagir néanmoins, j'ai bien le droit de me défendre et je vais essayer d'être la plus honnête envers moi (et vous) malgré tout.
Cela ne m'a pas fait fort plaisir ce que j'ai lu, je dois l'avouer mais je ne vous en veux pas.

Marie-Do

Citation :

Mais une fois le trouble installé, faut-il que la personne concernée ai conscience de son problème et veuille se faire aider. Facile, crois-tu ?

Pourquoi pense-tu que je crois que c'est facile? Je connais les personnalités trop impregnées d'elles-mêmes pour n'avoir conscience de leurs actes et de la dimension de l'autre. Par contre, j'ai davantage de difficultés à pardonner ce manque de conscience lorsqu'il détruit les existences, et cela peu importe à quel point la personne est en souffrance, la souffrance ne donne pas tous les droits. (Je fais allusion à de grave dégats psychologiques à l'entourage).

Citation :

Selon toi, nous serions responsable d'un trouble psychologique,
d'une maladie mentale plus que d'un cancer ? Pourquoi ?
Permets-moi de te dire que ce que tu dis manque de
compréhension. C'est un jugement arbitraire.
Ne penses-tu pas que c'est très culpabilisant comme jugement ?

Ouch, t'y vas fort là . La réponse à la première question est oui! Bien sûr Madilou qui a fait aussi des études dans les sciences sait pertinemment que les maladies et psychologiques et physiologiques tiennent racine dans le génome mais je suis désolée, la maladie psychologique se construit davantage qu'elle n'est constitutive de nos gènes, il y a la prédisposition et puis il y a tout le reste! Je suis prédisposée à la dépression et à de légers troubles alimentaires mais je lutte contre, cela me demande une énergie considérable mais jamais, jamais je n'en ferai pâtir qui que ce soit, je préfère me donner la mort que de détruire affectivement la vie d'autrui.
Chez quelles tranches de la population rencontre-t-on davantage les taux de dépression à longue durée et les tentatives de suicide ? Pas chez les moins bien lotis en tout cas!
Le jugement que j'ai fait est culpabilisant oui parce que nous sommes responsables de ce que nous faisons malgré les handicaps de notre vie ! Je vais en choquer plus d'un par ce que je vais dire mais il s'agit d'une éducation aussi, plus on va être gentil avec la personne en trouble psycho, plus elle va comprendre qu'elle peut utiliser ce filon pour recevoir de l'attention. Attention, il faut que je précise une chose... Ce jeu dans le trouble psycho, je le considère sur des maladies qui traînent depuis des années, une dépression par ci par là, c'est tout à fait normal, je ne vais pas juger une personne qui rencontre à certains moments des baisses de moral, c'est tout à fait normal et même sain ...

Madilou :

Citation :

Et j'ajouterai que dans le cas de l'anorexie en particulier, la séparation pour un certain temps d'avec la famille est un passage quasi obligé au moins jusqu'à l'apparition d'un soupçon de désir sincère de s'en sortir. Ce n'est que dans un second temps qu'une thérapie familiale peut faire évoluer les choses. Tu sais d'expérience qu'une thérapie familiale nécessite la motivation de tous les ... protagonistes faute de quoi elle tombe à l'eau.

Ma soeur a quitté ma mère depuis 8 ans maintenant, à ses 16 ans et n'est jamais parvenue à se détacher du lien mère-fille malgré la cohorte de psys, hospitalisations, électro-narcoses, ts. Il y a un énorme problème de communication entre elles deux. Ma mère est quelqu'un d'extrêmement maladroit, elle est auto-centrée mais je sais qu'au fond d'elle, elle veut le bien pour ses enfants. Ma soeur est extrêmement sur la défensive et prend tout au premier degré trop profondément dans ses émotions, elle est aussi très auto-centrée. Ses psys interprètent ce qu'elle, elle dit et ce n'est peut-être pas ce que ma soeur ressent vraiment (son langage est troublé, perdu, elle ne sait pas ... J'ai cela aussi!). Je suis la seule dans la famille qui puisse tamponner leur relation, leur expliquer à chacune le désir de l'autre et sa manière de l'exprimer. Ma mère ne sait pas quoi dire donc elle dit des choses blessantes, ma soeur ne laisse pas de porte ouverte.
Je lui ai parlé au téléphone pendant plus d'une demie-heure, elle était très défensive, une voix déterminée disait-elle, elle s'armait de sa carapace bien solide. Elle me disait du tout début jusqu'à la presque fin "Je ne veux plus de contact avec elle, ni téléphone, ni lettre ni qu'elle vienne!" à "Si elle a des choses à me dire, qu'elle me les écrivent". J'ai essayé d'être la moins "jugeante" et moralisatrice, j'ai fait quelques erreurs de langage mais je lui ai répété ce que je pense réellement "tu as le droit d'être en colère et de lui exprimer toute cette colère mais tu as besoin qu'elle reconnaisse la petite fille blessée en toi, et ça ne pourra pas se faire si tu n'as plus de contact avec elle, tu ne dois pas lui pardonner, moi non plus je ne lui pardonne pas mais tu ne peux pas changer le passé, elle aurait du être punie pour ce qu'elle a fait mais aujourd'hui, serais-tu réellement soulagée de la voir souffrir?" Elle m'a répondu oui mais je sais qu'elle ne le pense pas ....
Je sais cooly que je dois être la moins "jugeante" possible, j'ai progressé depuis ces 8 ans même si au fond de moi, je ne peux pas lui pardonner non plus d'être si peu consciente qu'elle est la seule à s'en sortir, qu'elle doit arrêter de jouer et d'attirer l'attention comme elle le fait.
Mes 3 frères ont abandonné depuis longtemps, ils ne croient plus en la guérison de leur soeur, ça fait mal pour elle mais moi aussi je n'y crois plus, à la différence, je ne le montre pas (ou peu ) et j'essaie de me comporter du mieux que je peux.

Tu as demandé notre avis Lilas...Désolée que tu ne puisses
l'accepter.
Je rajouterai que tu te charges de responsabilités qui ne sont pas
les tiennes. Prend soin de toi.

Lilas

Il va me falloir du temps pour formuler ma réponse ... patience.
Sincèrement, tu n'as pas besoin de te défendre, comme tu le dis. Tu nous expliques comment tu vois la situation et nous te donnons notre point de vue. On est là pour échanger nos idées voire nos connaissances. Tu peux nous croire ou non
Mais je veux d'ores et déjà attirer ton attention sur un point : tes croyances, tes convictions dans le domaine du psychisme ... à mon humble avis les "choses" me semblent bien plus subtiles et ne se catégorisent pas tout à fait comme tu le penses ...
A tout bientôt
madilou

Dites-moi que je suis stupide, ça reviendra à pareil.

C'est tout, le sujet est clos.

Est-ce vraiment ce que tu penses de toi, Lilas ?
Je ne pense pas que quiconconque ici te considère comme stupide.

Lilas....

Ici personne ne juge...

Et si je dois te donner mon avis perso (si tu l'acceptes ) je te trouve exceptionnellement mature, sage, intelligente et intéressante pour ton âge, crois-moi, j'étais une grosse "gogole" à mes 20 ans...

Puis c'est tellement mieux quand les avis divergent, non??

Voilà Lilas, ce que j'ai extrait de ton message initial et qui me paraît important.

Citation :

Je suis dans une situation délicate à laquelle j'ai mon idée pour comment réagir mais je vous demande votre avis...

… "réagir", ou "agir" ? Il me semble que les rapports familiaux sont en général trop complexes pour espérer que les membres d'une famille puissent apporter seuls une solution à l'un de ses membres – trop de confusions affectives et de répétitions… Le "réagir" que tu emploies en témoigne (du vécu, mais pas seulement, plutôt une évidence, pas si évidente que ça d'ailleurs lorsqu'on est dedans – relations de couple, fratrie, … )

Citation :

Cela fait un mois que je n'ai plus reçu de nouvelles de ma soeur qui m'avait dit dernièrement qu'elle recherchait un emploi (elle est infirmière), que le moral allait beaucoup mieux, qu'elle avait trouvé une psy qui lui convient, qu'elle arrivait à s'exprimer comme elle avait envie avec des pleurs etc.[…]

C'est un grand pas qu'elle a fait, si elle arrive à mieux exprimer ce qu'elle ressent, qu'en penses-tu ?

Citation :

En début d'aprem, ma mère reçoit un sms où ma soeur écrit "Tel moi je n'ai plus de crédit".

Le crédit, pas simplement une affaire d'argent…

Citation :

Mère téléphone et apprend que ma soeur est à nouveau en hôpital psychiatrique depuis un mois et qu'elle ne voulait le dire à personne...

La peur d'être mal jugée par la famille ?

Citation :

[…] j'ai compris que l'anorexie était mon ennemie, pas mon amie, je veux retravailler, etc" J'avais trouvé tout cela très encourageant...

Oui, je trouve aussi que c'est encourageant.

Citation :

[…] juste lui souhaiter le mieux, c'est ça non?

Oui, c'est juste !

Je trouve que tu portes bien des responsabilités, Lilas,
n'en oublies pas de prendre l'air et de souffler, hein !

Bisous à toi

Le tout ou rien Lilas ?

Je ne te trouve pas stupide, Lilas, bien au contraire. Ta petite phrase lapidaire traduit toute la peine que tu ressens.

Je n'avais pas fait attention à la citation, Madilou :

Citation :

Cherche la part qui te revient dans le désordre dont tu te plains. S. Freud

et pour tout dire j'adhère à cette pensée "freudienne"

Jolie citation oui ... Et si cette phrase n'est pas en accord avec le fait de dire que l'on est responsable de ses actes et de la durée des effets de sa maladie mentale, je me demande bien ce qu'elle veut dire...

Dans le désordre dont tu te plains, cherche la part qui te revient

Chercher n'est pas toujours trouver surtout dans la maladie.

Je pense que cette citation concerne davantage les désordres,
les problèmes que l'on se crée en restant borné ou fermé à d'autres
solutions que celles que l'on connaît, auxquelles on s'accroche.
Celles qui font souffrir et que l'on refuse de modifier

Si chercher ce n'est pas (pas encore, pas toujours, ...) trouver comme le dit Marie-Do, moi je mettrai surtout l'accent sur "la part" qui me revient (donc pas tout )

madilou