Vivre au "conjugué"...

Vivre ?

Longtemps...
J'ai conjugué ce verbe
Au passé accroché
Imparfait à oublier...

Trop souvent
Dans le mode présent
Lui ai préféré le verbe Survivre...

Maintenant mon présent
Se conjugue avec sourire...
Et mon futur rapproché
Avec Agir...


Bisoutoudoux

F.

Tes yeux semblent le dire aussi bien que tes mots Fléa

Oupss
Merci douce Marie-Do

Interdit pourtant de me faire rougir

vivre ou survivre...
Tout un programme

Non

Vivre

Plus jamais

Ni survivre
Ni subir

vi Fléa

pas toujours facile

Pothieu
C'est toi qui écris si justement que nous sommes acteurs de notre vie...

Comment être acteur de sa vie et non spectateur ?


La réponse de Jacques Arènes

Jacques Arènes est psychologue et psychanalyste. Au travers de ses consultations, il constate que de plus en plus de gens sont aujourd'hui coupés d'eux-mêmes, se contentant d'être spectateurs de leur propre vie.

Comment être acteur de sa vie et non spectateur ?

Evidemment, il n'existe pas recettes pour être l'acteur de sa vie... Je peux donner simplement quelques humbles conseils : d'abord, sortir de la plainte. Pour beaucoup de gens, le constat d'une vie en demi-échec enferme parfois dans l'amertume, et empêche de progresser, de sortir du statut de spectateur.
Ensuite, identifier les moments, même rares, de la vie passée dans lesquels on se sentait vraiment soi-même, pour y discerner dans quelle direction aller. Faire la liste des choses que l'on estime "vraies" ou "fausses" dans sa vie actuelle. Cela aide à voir où on en est.

La psychanalyste Marion Milner raconte cela dans ses mémoires, et elle montre bien combien cela l'a aidée au début de sa propre thérapie.
Tenir compte du regard des autres : certains amis, certains proches, pour peu qu'ils soient un peu dépassionnés, ont parfois un regard pertinent sur les moments où l'on paraît investi et heureux dans ce qu'on fait.

Découvrir sa condition de mortel ! Un confrère disait avec humour que l'on rentre en psychanalyse immortel et que l'on en sort mortel. Cette boutade montre bien que voir en face les limites de notre condition de mortel nous amène à nous dire que nous avons une seule vie, et qu'il existe une urgence de ne pas être spectateur ...Salutations de Marc.

Marc

Ce texte est une belle illustration de ce que représente le
fait de devenir l'acteur ou le Maitre de sa vie, merci

Reste à se retrousser les manches et à se réconcilier avec notre
être profond Parvenir à se reconnecter à celui/celle que nous
sommes en toute confiance, se sentir présent à soi, aux autres:
vivre et ne plus survivre tout "simplement" comme dirait Fléa.

Merci pour ce poème.

vi vi Fléa
Je dis aussi qu'on ne maitrise pas tout

Tant mieux finalement si l'on ne maîtrise pas tout
ça peut réserver de "mauvaises" surprises mais aussi
des bonnes

Puis le fait de ne pas tout maitriser prouve que nous ne sommes encore qu'humain...
Quelquepart ça me rassure...

Marc a écrit:
d'abord, sortir de la plainte. Pour beaucoup de gens, le constat d'une vie en demi-échec enferme parfois dans l'amertume, et empêche de progresser, de sortir du statut de spectateur
C'est vrai que pour aller mieux, et donc prendre les rènes de sa propre vie n main, il faut le vouloir, ça paraît naïve mais c'est tellement vrai

Citation :

"le constat d'une vie en demi-échec ...empêche de progresser, de sortir du statut de spectateur."

Cela rejoint la réelle présence à soi qui permet de devenir acteur de sa vie et non plus spectateur. Tant que nous sommes rattachés aux souffrances du passé, et espérons des miracles dans le futur, nous nous éloignons du seul instant véritable : le présent.
Tant que nous restons soumis aux évènements et aux désirs des autres
nous ne pouvons qu'être spectateurs.
Didju qu'il est long le chemin, mais il en vaut la chandelle