Bonjour
- Citation :
- Se retourner contre la femme, c'est obéir au désir
d'exister indépendamment d'elle, développer sa puissance...
Ce qu'écrit Paule SALOMON est toujours aussi intéressant.
La femme est en tout premier lieu... la mère. Celle qui fait
l'objet de notre premier amour que l'on soit fille ou garçon.
Cette mère dont la présence est un refuge, celle qui nous
laisse au plus profond du coeur, la nostalgie d'un désir de
retrouver ce sentiment océanique et à laquelle nous lie
un lien fusionnel qu'il sera nécessaire de rompre.
La grande référence reste la mère, aussi bien pour une femme
épanouie qu’un homme épanoui. La fille serait-elle toujours définie
par le postulat selon lequel le garçon serait toujours attaché à sa
mère quitte à la retrouver dans une autre femme fleurissant dans
l’aura de l’éternelle première ?
Hommes et femmes cheminent vers leur polarité complémentaire
en ayant intégré au préalable dans le meilleur des cas celle qui leur
est propre (énergie féminine ou masculine selon le sexe).
Pour l'homme en devenir qu'est un garçon, je pense qu'il
sera plus difficile de s'affranchir de cette dépendance envers la
mère (la femme par extension) dans le rôle qui lui
est attribué.
La première étape sera en effet, de se retourner contre elle, de
façon à laisser éclore sa puissance masculine.
Exister en tant qu'homme à part entière, puis être invité à révéler
sa part féminine (archétype de l'anima)
Devant la femme, l'homme continuera-t'il de ressentir une peur inconsciente ?
car elle détient toujours une puissance ambiguë :
elle est celle qui, ayant le pouvoir de donner la vie, donne
par conséquent, à long terme, la mort.