Le rêve de Simon :
Un petit garçon est dans un état comateux, mourant d’une sorte d’empoisonnement. Il est étendu sur un lit dans un cour, exposé à la chaleur dangereuse du soleil de midi. Simon, assis à côté de lui ne fait rien pour l’aider. Il se sent supérieur et critique par rapport au médecin qui, lui, aurait dû comprendre ce danger et apporter son aide.
Les associations montrent que le petit garçon correspond au soi libidinal dépendant et mourant à qui il interdisait toute aide par l’analyste. Rosenfeld intervient en remarquant que même en se rendant compte de son état mental, Simon ne fait rien qui puisse l’aider ou puisse aider l’analyste à la sauvegarde du soi mourant. Il préfère le meurtre de soi-même pour triompher sur l’analyste et lui montrer qu’il est un râté.
« Le rêve illustre le fait que l’état narcissique destructeur se maintient au pouvoir en gardant le soi infantile libidinal dans une condition constante de mort ou d’agonie. Cependant, après un grand travail, il était parfois possible de trouver la partie de Simon qui ne se sentait pas auto-suffisante et morte, et de communiquer avec lui de telle manière qu’il se sente plus vivant. Alors, il admettait qu’il aimait s’améliorer mais bientôt il sentait que son esprit s’évadait du cabinet de consultation. Il devenait si détaché et endormi qu’il pouvait à peine rester éveillé. C’était une résistance énorme, presque comme un mur de pierre qui empêchait tout examen de la situation.»
Seule une interprétation fréquente et une confrontation répétée au narcissisme destructeur apportait une amélioration. Il s’y manifestait par ailleurs une collusion de fantasmes masochistes avec le soi souffrant et mourant. Dans une telle analyse réussie, l’analysant prend lentement conscience du fait qu’il est dominé par une partie infantile et toute-puissante de lui-même qui l’attire à la mort, l’infantilise et l’empêche de grandir en le maintenant à distance des objets.Le rêve de Simon :
Un petit garçon est dans un état comateux, mourant d’une sorte d’empoisonnement. Il est étendu sur un lit dans un cour, exposé à la chaleur dangereuse du soleil de midi. Simon, assis à côté de lui ne fait rien pour l’aider. Il se sent supérieur et critique par rapport au médecin qui, lui, aurait dû comprendre ce danger et apporter son aide.
Les associations montrent que le petit garçon correspond au soi libidinal dépendant et mourant à qui il interdisait toute aide par l’analyste. Rosenfeld intervient en remarquant que même en se rendant compte de son état mental, Simon ne fait rien qui puisse l’aider ou puisse aider l’analyste à la sauvegarde du soi mourant. Il préfère le meurtre de soi-même pour triompher sur l’analyste et lui montrer qu’il est un râté.
« Le rêve illustre le fait que l’état narcissique destructeur se maintient au pouvoir en gardant le soi infantile libidinal dans une condition constante de mort ou d’agonie. Cependant, après un grand travail, il était parfois possible de trouver la partie de Simon qui ne se sentait pas auto-suffisante et morte, et de communiquer avec lui de telle manière qu’il se sente plus vivant. Alors, il admettait qu’il aimait s’améliorer mais bientôt il sentait que son esprit s’évadait du cabinet de consultation. Il devenait si détaché et endormi qu’il pouvait à peine rester éveillé. C’était une résistance énorme, presque comme un mur de pierre qui empêchait tout examen de la situation. »
Seule une interprétation fréquente et une confrontation répétée au narcissisme destructeur apportait une amélioration. Il s’y manifestait par ailleurs une collusion de fantasmes masochistes avec le si souffrant et mourant. Dans une telle analyse réussie, l’analysant prend lentement conscience du fait qu’il est dominé par une partie infantile et toute-puissante de lui-même qui l’attire à la mort, l’infantilise et l’empêche de grandir en le maintenant à distance des objets.
petit exemple de l'état narcissique destructeur