Problème sentimental, existentiel, infernal.

Bonjour,

Je ne sais pas si quelqu'un lira ce message mais j'ai besoin de me confier... J'ai 21 ans et une dizaine de psys à mon actif ainsi qu'une tentative de suicide. Mon père est bipolaire, ma mère est dépressive, les maladies et les suicides sont nombreux dans ma famille, chez mes ancêtres. Je me définirais comme mélancolique, triste, solitaire, misanthrope parfois, introvertie, angoissée, ultra sensible, émotive, colérique... Bref, ma vie est un enfer.

On m'a diagnostiquée bipolaire en novembre dernier, dans le pôle psychiatrique d'un hôpital de Marseille. J'ai eu un lourd traitement composé de plusieurs anti-dépresseurs à fortes doses, que j'ai arrêté il y a deux semaines parce que les effets secondaires étaient invivables. J'ai perdu quasiment tous mes amis parce qu'évidemment c'est pas le top de côtoyer une dépressive. Bon, bref.


Si je viens écrire ici c'est que pour une fois j'ai un problème bien concret qui me bouffe l'existence. Il y a deux ans j'ai fait la connaissance d'une fille de mon âge, rapidement nous sommes devenues des meilleures amies inséparables puis nous sommes sorties ensemble. Elle était mon premier amour. Je tiens à préciser que je préfère les garçons, je ne me suis jamais intéressée aux filles ni avant ni après être sortie avec elle. Puis je suis tombée amoureuse d'un garçon, nous sommes sortis ensemble, puis nous nous sommes séparés. Et je suis repartie avec cette fille. Au jour d'aujourd'hui je suis de nouveau avec ce garçon, cet ex, mais je suis aussi amoureuse de cette fille qui ne quitte jamais mon esprit. Je ne l'aime pas plus que lui, j'aime les deux, c'est tout, et je ne veux pas faire un choix. Sauf qu'elle, elle l'a fait le choix, elle m'a laissée tombée depuis quelques semaines, elle m'a dit adieu. Et je ne m'en remets pas.

Je n'ai pas de questions particulières à poser, je me sens juste désemparée et comme malade de quelque chose, je me sens monstre d'aimer deux personnes à la fois et cette fille me l'a bien fait sentir.

Pardon pour le déballage de confidences. Merci de votre lecture, si vous avez réussi à aller jusqu'au bout.

Bien à vous,

Léopoldine.