puzzle

Allons, allons, Marie-Do, limitée dans tes références :shock: !!!!!!
Tu n'exagères pas un petit peu :?:

Oui bien sûr nous ne sommes pas seulement ce que nous montrons ; ce serait si simple....

Ce que je soulignais c'était en fait que même le sens de persona était beaucoup plus vaste qu'il n'y ...... paraissait !

La notion d'identité, elle aussi, peut prendre de nombreux sens, selon la forme d'interrogation ou la grille de lecture adoptées...

D'où la difficulté d'échanges sporadiques et donc de compréhension

tu as raison...j'exagère un peu...mais pas de beaucoup

Je comprend et partage ce ce que tu exprimes Pothieu.

En creusant un peu, j'ai un souvenir qui revient : la veille de la mort
de ma grand-mère, j'ai ressenti la présence quasi palpable de mon grand-père à ses côtés (mort dix ans auparavant). Ce que je sentais de lui n'était pas son corps mais l'essentiel de ce qu'il était de son vivant.
L'essence de ce qui ne change pas. Sans le voir, je reconnaissais cette présence...Première et seule expérience de ce type mais je ne l'ai pas oubliée.
Plutôt irrationnel, je le conçois. Peut-être s'agit-il tout simplement d'une mémoire affective que j'ai connecté à ce moment là (je cherche souvent des explications rationnelles )

Ce sont ces petits évènements, ce que je ne comprend pas, qui me poussent à élargir ma réflexion même si je n'en ai pas les réponses. La raison probablement, de ma réaction à la notion d'identité.
La maladie de ma mère n'est pas étrangère, non plus, à ce questionnement.

Tu l'auras compris, je ne suis pas compliquée comme "nana"

Bonne fin de journée à toi

Et oui Marie-Do !

Tout comme toi je cherche souvent des réponses rationnelles tout en étant bousculée par l'effraction momentanée de sensations surprenantes.
Au point de me demander parfois si je suis tout à fait normale ... La cohérence individuelle bouscule souvent la logique globale hein !!

Heureusement le divan m'a appris que le sens vient dans l'après-coup et que ce qui surprend nous révèle notre identité. Sans me permettre de tout comprendre, ça me rassure

J'ai quelques insomnies aujourd'hui... Le temps orageux ? Peut-être ? Alors je devrais pouvoir me rendormir puisqu'il pleut et que le temps se raffraichit.

J'espère que vous avez toutes et tous bien dormi.
Bon début de journée

merci Pothieu pour tout ce que tu exprimes

Douce journée à toi aussi :flower:

bonjour
il y a un philosophe qui dit:être=paraître..

autrement dit ce qui paraît,comme le soleil paraît là maintenant

il me semble que je suis ce que je manifeste,ce que j'exprime de présent en présent..
par exemple là je tapote je réfléchis j'écoute la radio etc
pourquoi y aurait-il un autre "être alain" ailleurs?

parce que prétendre-ou fantasmer- que je ne serais "pas tout là" n'est-ce pas une fuite de ce seul présent qu'il m'est donné de vivre?
connaissez-vous une autre réalité(vivante) que ici et maintenant?

au plaisir de vous lire

Bonjour Alain

"être" dans le sens "d'ap-paraître" veux-tu dire ?

Je partage la quête de l'Ici et Maintenant, parce que c'est le seul lieu
où nous pouvons vivre la plénarité. Alain, Marie-do et tous les autres
ne sont pas ailleurs que là..à cet instant. Sauf les pensées (rêves, préoccupations, désirs...)qui se balladent de manière diffuse

Il peut sembler que l'on manifeste celui, celle que nous sommes et
c'est vrai dans une certaine mesure, puisque c'est notre vécu qui fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui. Je dis dans une certaine mesure, parce que toutes nos identifications, nos croyances ne nous appartiennent pas forcément ; elles sont empruntés à des personnes que l'on aime, ou qui ont une influence sur nous : grandir c'est faire la part de ce qui nous "appartient" et de ce qui "appartient" à l'autre.

Lorsque j'observe un enfant jusqu'à 3 ans, je suis fascinée, parce que je sens qu'il n'est pas encore entrer dans un moule : il est. Même s'il doit se socialiser, il est attachant de naturel : dans ses joies, ses colères et ses chagrins. Par contre, lorsque j'entend des enfants et pré-ado tenir des propos racistes, ou sur la peine de mort, par exemple, je sais bien et ça me rend triste, que cette réflexion est en lien avec l'apprentissage dans leur milieu : ils sont incapables de m'expliquer leur point de vue...ils sont modelés par le point de vue des ainés. Où est passé leur véritable identité ?

PS: en me relisant, je me rend compte que je vois l'être humain foncièrement bon, puisque mes propos laissent supposer que notre véritable identité est naturelle, spontanée

L'ici et maintenant est forcément fluctuant. Non ?

Ce que je suis aujourd'hui, ici et maintenant est-il, ce que je serai demain dans l'ici et maintenant du lendemain ???

Si oui, ne serions nous pas à jamais fixés dans un ici et maintenant antérieur et statique, incapable d'évolution ?

Qu'adviendrait-il alors de notre apprentissage, de nos expériences de vie qui nous façonnent jour après jour ?

Et sommes-nous tenus de nous dévoiler sans cesse et à tous ?

Bon appétit

Je ne sais pas si nous donnons le même sens à
"Ici et Maintenant" ?.....

Pour ma part, je pense que ce sont les évènements qui fluctuent, les émotions que nous ressentons face à ces derniers selon notre humeur, et la réaction (ou action) que nous avons en fonction de ce que nous vivons...L'impermanence.
L'ici et maintenant, autrement dit l'instant présent, hic et nunc : EST.
C'est un état de perception, un sentiment plénier. Un état de présence particulier à ce qui est.

Je n'aime pas non plus avoir le sentiment d'enseigner une
vérité lorsque j'exprime ma façon d'appréhender les choses
J'espère que vous sauriez me le dire, si jamais c'était le cas.

Je ne crois pas non plus qu'il faille tout dévoiler de soi. Ce serait un besoin de fusion, qui demande à étre dépassé pour trouver notre place.

Etre dans l'ici et maintenant n'est-ce pas être à ce que nous faisons ?

Mais sommes-nous toujours à ce que nous faisons ?

L'inattention par ex. ne dévoile-t-elle pas notre "ailleurs" momentanée qui se révèle dans ce qui nous échappe du présent ?

Apprecier l'ici et maintenant se travaille n'est-ce-pas, serait-ce par hasard ?

Nos fantômes sont parfois bien envahissants... Non ?

Pas si simple

Et justement, Marie-Do, en bêchant il y a quelques minutes, je pensais à cette notion d'identité et à son rapport à....la place que nous nous donnons, que nous nous autorisons, qui nous a été dévolue (ou entendue comme telle)...

Bon je vais mettre mes tomates en place... je reviendrai plus tard :flower:

A vous lire

C'est un vrai plaisir de te lire...

Tu exprimes ta pensée avec sensibilité et justesse, tu vas à l'essentiel
et j'apprécie beaucoup.

Je pense oui, que ça se travaille cette présence à soi, à ce que nous
faisons, à ce qui est. Le jardinage est d'ailleurs un moment privilégié
pour se rapprocher de la nature, de son rythme, pour se sentir vivre,
Apaiser la "folle du logis" qui nous tiraille vers le passé ou vers
l'avenir en nous faisant oublier d'être là, simplement là.
Je viens avec toi au jardin...

Ah oui ! je suis claire ??????

Ben ça me fait plaisir d'être comprise...
Souvent j'ai le sentiment inverse

Mais c'est vrai que je suis "meilleure" à l'écrit

bonjour
l'instant présent par définition change en permanence puisqu'il est VIVANT

le mental,le moi,avec ses facéties et autres singeries nous tire attire vers un passé qui n'est pas passé ou nous projette dans un futur hypothétique
ou encore dans un ailleurs imaginaire supposé meilleur plus sécurisant etc(avant c'était mieux,demain je serai heureux etc)
ce qui évidemment nous coupe du seul moment réel:maintenant.

Marie-do je ne sais pas ce qui m'appartient vu que je suis fait de pleins d'autres,et je ne pense pas qu'il existe non plus un "moi-alain" pur,vierge de tout autre:il y a de l'autre en moi
pothieu si tu plantes des tomates st pierre par exemple le fruit-enfant de la plante mère ne pourra pas dire:j'existe par moi-même,il n'y a pas de l'autre en moi!
je vais faire quelques singeries dans le cerisier,le présent c'est BON

Loupé Alain, ce sont des "rosa" et des "coeur de boeuf" !!!!!!!!

La terre-mère..... Gaïa... Qui sait après tout ?

Mais sûr, il y a de l'Autre, entre autres, en nous !!!

Bonne journée et fais attention, les branches de cerisiers sont fragiles

L'instant Présent change Alain, mais la perception que l'on peut en avoir ? ce vécu de l'instant en quoi change-t'il ?

Tu as raison, difficile de savoir ce qui nous appartient ou pas
Peut-être peut-on le sentir lorsque nous sommes en accord avec
nous-même, tu sais quand au fond de soi, chante un ptit air de
liberté intérieure où chaque chose est à sa place. Mais c'est vrai
que ça demande un gros travail de tri Pour autant, nous nous
construisons aussi dans notre relation à l'autre

Ah oui, ça sonne juste ça Domino...

Mais finalement l'identité ne serait appréhendable qu' a postériori alors ? De la succession d'instants éphémères naitrait une vérité stable ?

Dame naît, à mon sens, il n'y a pas de Vérité stable, simplement des instants vrais…, accords de soi à soi et/ou de soi à l'autre, comme une re-connaissance. Instants très précieux

"que cherches tu?
le bonheur, l'amour, la paix de l'esprit.Ne vas pas les chercher à l'autre bout du monde, tu reviendrais déçu, amer, desesperé.Cherches les à l'autre bout de toi meme, dans les profondeurs de ton coeur"

"ne sois pas le porteur de l'opinion des autres.AFFIRME CE QUE TU ES, SANS CRAINDRE LE SCANDALE."

"regarde à l'interieur de toi meme, derriere les croyances et les vérités apprises.ne te déguise pas pour séduire.ose regarder le soleil en face. ta sincérité donnera une profondeur une lumière à tous tes actes."

"habituellement, l'Homme construit sa vie sur du sable. il se contente d'idées de pensées, de croyances accumulées, apprises du bout des lèvres, qui n'ont jamais été vérifiées par l'experience. ta personnalité n'est pas faite de l'assemblage des idées et des opinions communes; AFFIRME CE QUE TU ES REELLEMENT. éclaire ton propre esprit, et le monde s'ouvrira"

PRECEPTES DE VIE
Dugpa Rimpoché
la confiance en soi

bonjour
Marie-do,mon présent c'est mon vécu de l'instant,je ne comprends pas bien ta question..
je comprends pas davantage la question qu'est-ce qui est à moi..
ce serait à la fois ce qu'il m'est donné de vivre et ce que j'en fais,ce que je manifeste exprime (mon psy dit:vous avez ce que vous donnez)

le moi est fait d'identifications,de mémoire,d'idées sur lui-même,bref il est imaginaire..
cela nous est sûrement arrivé de vivre des instants où le moi est absent,lorsqu'on est pris dans une activité qui nous passionne ou en regardant la beauté d'un nuage.
mais dès que la passion s'estompe ou que je commente la beauté du nuage le moi réapparaît et me coupe de la relation vivante au monde-ha le con-

J'aime profondément ces préceptes de vie de Dugpa Rimpoché.

Le présent est effectivement le vécu de l'instant...à condition d'être
vécu c'est dans ce sens que je pose la question Alain qu'est-ce qui change...si ce n'est la qualité, la profondeur, la conscience pleine de l'instant que nous vivons ? La différence est là, il me semble.
Vivre par automatisme, habitude, et sur nos peurs est-ce vivre vraiment ?

Dans la seconde partie de ton message, tu l'exprimes bien.

Si l'on part du postulat que le moi est imaginaire, qu'en est-il de l'identité à laquelle on s'identifie ?
Dans ma logique, je poursuis et me dis que si mon identité repose sur un "moi" illusoire alors
ce que je crois m'appartenir l'est aussi...

Que ce soit à travers une thérapie, une analyse ou encore de la méditation, ne cherchons-nous pas à comprendre notre mode de fonctionnement, à dépasser ce qui nous fait souffrir ? Découvrir qui
nous sommes au fond, une fois débarrassé(e)s de nos fantômes...

à tous

Après tout, bien que gonflés de certitudes, ne sommes-nous pas tous à la recherche de notre si précieuse identité. En fait, au bout d'un petit effort introspectif, à chaque fois que nous l'avons croisée, que nous en est-il resté de ce face à face ? avons-nous vraiment fait ce voyage ? ou peut-être seulement imaginé l'avoir fait ? l'évidence trompeuse de cette identité nous a leurrés jusqu'au bout, nous étions tellement persuadés de la connaître que nous ne sommes pas allés à la rencontre...

la conquête du Saint Graal, ne serait ce pas notre propre quête d'identité?

Hâtons-nous alors de nous dégonfler Domino
parce que les certitudes nous enferment, et nous
emprisonnent même si elles rassurent pendant un
temps peut-être sommes-nous des rêveurs
endormis, et nos efforts tendent vers la trouvaille
d'un réveil matin

La quête du Saint Graal, celle des Alchimistes cache
probablement ce besoin de découvrir notre Soi, quel-
que soi le nom qu'on lui donne.
Le piège est de penser le trouver ailleurs, à l'extérieur...
d'attendre d'être "parfaits" pour imaginer le regarder
"en face" . Se dire que l'on a rêvé n'est-il pas un frein
à la mise en marche, à l'acceptation d'aller vers... ?

Je trouve toujours intéressant de retomber sur quelques uns de mes vieux écrits ; une réalité très lointaine et en même temps si proche, parfois une chose que je croyais neuve est très ancienne, parfois une chose que je coryais vieille est neuve....

Plus étonnant encore la vision kaléïdoscopique que me renvoient les autres ; l'un me dira cool, l'autre volcanique, l'une douce, l'autre violente

Ce qui importe, à mon avis, c'est d'intégrer toutes nos facettes sans en rejeter aucune. J'ai beaucoup souffert de ne pas vouloir écouter la petite fille que j'étais. Du jour où j'ai accepté d'écouter cette voix fragile et fantasque, le monde a commencé à se réenchanter, les obstacles ont changé d'aspect. Je souffre toujours mais la souffrance a un sens.

Je m'imagine tel un vieux bonhomme qui repense à tout son vécu en se disant, tu vois marc , tu n'étais pas le seul qui se regardais et s'interrogeais sur le sens de la vie, mais aujourd'hui tu ne te poses plus de question car tu sais que la mort viendra te chercher un jour et que c'est là ta seule réponse, ce qui est vécu est vécu, comme ce qui est mangé est digéré, fait place à l'inconnu; Qui sait... Il n'y a peut etre que la vie derrière tout cela, alors laisse faire et réjouis toi. recevez mon amour ,

"la notion du temps qui passe est d'après moi le plus grand frein à notre progression spirituelle, telle la flamme d'une bougie qui va s'éteindre car son combustible (la cire) diminue. Mais si cette flamme qu'est la conscience humaine a pour combustible la globalité de la vie qui l'entoure alors la notion du temps disparait, seul le temps conventionnel mais non envahissant demeur et notre demeure s'appellera l'éternité."