Gestalt thérapie

Bonjour Marina
Super intéressant en effet ce que tu as décidé de faire, et comme tu le dis si bien, on regrette de ne pas avoir été au courant des méthodes de travail avant...
On aurait pitête perdu moins de temps

Merci Marie-do
Pour tes explications...
C'est en effet beaucoup plus clair comme cela....

Je pense que nous faisons les choses lorsque nous sommes
prêts à les faire c'est là qu'elles sont le plus bénéfiques et en tout cas c'est un vécu qui nous y conduits

Pas de toucher en PNL, sauf pour l'ancrage...

J'ai personnellement des doutes sur ces méthodes de changements superficielles s'attachant au comment. Les attitudes ont leur utilité dans l'économie du sujet et pour quelle (s) raison (s) ce sujet changerait-il s'il n'en a pas de bénéfices ?

Le problème de ces attitudes est qu'elles ont répondu à un moment de la vie à des besoins. Mais ceux-ci sont dépassés et l'attitude est devenue obsolète... sauf qu'elle est ancrée dans l'inconscient !
Selon mes vues, faire fi de l'inconscient, c'est abraser la personnalité du sujet sans re-construction.
Ainsi :
" tu fais comme fais comme ceci, mais c'est mauvais pour toi, tu le dis ! Comment pourrais-tu faire pour changer... "(ceci ou cela)

Il y a dans l'attitude de tout un chacun des raisons qu'il faut débusquer... qui ne se laissent pas, l'experience le montre, appréhender si facilement . L'oeuvre des résistances et autres scénari renforçants par exemple, autrement appelés retour du refoulé...

J'ai fait avec une PNListe un travail appelé "ancrage" et qui consistait
davantage en un "rêve dirigé" efficace mais que nenni le toucher thérapeutique.... sinon au sens figuré

De quel ancrage parles-tu Pothieu ?

pothieu a écrit:

Pas de toucher en PNL, sauf pour l'ancrage...

J'ai personnellement des doutes sur ces méthodes de changements superficielles s'attachant au comment. Les attitudes ont leur utilité dans l'économie du sujet et pour quelle (s) raison (s) ce sujet changerait-il s'il n'en a pas de bénéfices ?

Le problème de ces attitudes est qu'elles ont répondu à un moment de la vie à des besoins. Mais ceux-ci sont dépassés et l'attitude est devenue obsolète... sauf qu'elle est ancrée dans l'inconscient !
Selon mes vues, faire fi de l'inconscient, c'est abraser la personnalité du sujet sans re-construction.
Ainsi :
" tu fais comme fais comme ceci, mais c'est mauvais pour toi, tu le dis ! Comment pourrais-tu faire pour changer... "(ceci ou cela)

Il y a dans l'attitude de tout un chacun des raisons qu'il faut débusquer... qui ne se laissent pas, l'experience le montre, appréhender si facilement . L'oeuvre des résistances et autres scénari renforçants par exemple, autrement appelés retour du refoulé...

Hello Pothieu

Je me retrouve dans ce que tu évoques.
Je me sens dépendante des bénéfices secondaires, même quitte à me faire battre (c’est une image).

Bises
Ingrid

Bonjour Ingrid,
Tu vas bien??

Bonjour Pothieu
Une petite question, il ne me semble pas que la Pnl fasse fi de l'inconscient (ou alors je n'ai rien compris ) peux-tu m'expliquer?

Bon w-end à tous

Fléa

Hello !
Dans mon expérience, lorsque le thérapeute travaille l'ancrage, il appuie ses dires d'une pression manuelle. Est-ce une manière particulière ? Peut-être ?

La manière dont la PNL utilise l'INCS n'est pas directe, elle est enseignée dans nombre de techniques d'ailleurs (vente, leader, management... où là certains manipulent franchement pour gagner !).
Et en thérapie, il me semble que ce type d'utilisation est "superficiel" car il n'interroge pas : il observe le comment, puis l'utilise pour tenter un changement.

Bonne journée

Bonjour Ponthieu

Oui, moi aussi j'ai pensé que la Pnl pouvait, entre des mains mal intentionnées, être un outil performant de manipulation...
Ca m'a un peu effrayé car ce n'est pas le but de ma recherche...
Mais bon, ne connaissant pas du tout la Pnl, je lis pour le moment...
Je verrai bien si j'y trouve des réponses ou des pistes...

J'emprunte souvent l'image du couteau pour imager l'utilisation que
l'on fait d'un "outil"
Suivant l'intention avec laquelle nous nous en servons, un couteau peut blesser, tuer, mais aussi nous permettre d'étaler du beurre sur une belle tartine, partager de la nourriture avec d'autres. L'utilisation d'outils thérapeutiques est semblable : il est possible de causer d'immenses dégâts comme il est possible d'aider réellement à un mieux-être.
Ethique et intégrité sont de rigueur même, si malheureusement, ce n'est pas toujours le cas. Notamment parce qu'un psy doit être au clair avec lui-même et ne pas se soumettre au mirage du pouvoir, d'une puissance qu'il est supposé avoir (transfert)

Je suis tout à fait d'accord avec toi Marie-Do...

Bonsoir Pothieu , bonsoir à tous

Je refais un ptit tour du côté de la Gestalt
Frederick Perls, le père de la Gestalt, disait qu'il faut d'abord être ce que l'on est si on veut changer. À première vue cela ressemble à une tautologie, mais en fait ça n'a rien d'évident. Dans les termes de cet article, on pourrait dire que pour devenir intérieurement libre, il est nécessaire d'être en contact avec soi et de se donner la liberté d'être soi. Cela signifie d'abord de s'autoriser à être atteint par les choses et les personnes comme on l'est, donc d'avoir les émotions et les besoins que l'on a réellement. Cela signifie ensuite de se vivre ouvertement tel que l'on est, car la liberté d'être est illusoire si elle s'applique seulement en catimini.

En d'autres termes je pourrais dire, "j'existe, donc j'ai le droit d'exister", "je ressens, donc j'ai le droit de ressentir", "j'ai tel besoin, donc j'ai le droit de l'avoir" car en fait, je suis la seule qui puisse m'octroyer ces droits et décider d'exister. Si j'ai besoin des autres dans cette démarche d'affirmation libératrice, c'est surtout à titre de témoins auxquels j'accorde une valeur ou un pouvoir.

Bonne soirée

Merci Marie-do
Quand je te lis... Et bien, tout paraît si simple....


Je suis à peine arrivée à "J'existe...."
Mais je progresse...

Merci

Oui Marie-Do et on obtient sans doute ça avec "l'ici et maintenant" que les psy en gestalt te font constamment ressentir. Ils t'y ramène, même si tu t'échappes parce que s'autoriser à être ce qu'on est n'est pas si simple.

Quand j'évoque un souvenir douloureux, la psy me demande ce que je ressents au moment où je l'évoque, c'est ça aussi qui permet d'exister, je pense. C'est oui, tu as vécu quelque chose de douloureux, non tu ne peux pas refaire le passé, mais tu peux maintenant évaluer ce que tu ressents.

Cette technique m'a fait comprendre lors d'une dernière séance que la perte de mes grands parents m'affectait encore et en y réfléchissant et en les évoquant, j'ai pu prendre conscience que mon grand-père maternel et ma grand-mère paternelle ont été pour moi un père et une mère de substitution.

La gestalt est un "outil" formidable

Ca en a tout l'air en effet...
Je n'en connais pas beaucoup sur ce sujet, mais j'ai commencé un livre formidable: Ma cuisine intérieure de Michel Gillain...

Ca me donne envie de pousser plus loin...

Avec un ami qui pratique la Pnl, on fait ce genre d'excercices... Il me fait même changer de chaise pour bien marquer le temps passé et le temps présent dans mes "ressentis"

Fléa

Coucou

Ben non Marie-Do, ce n'est pas si simple et pas du tout tautologique !!!

Quand une personne ressent un besoin, celui d'aller voir quelqu'un qu'elle aime mais qu'elle sait toxique pour elle et qu'elle y va tout de même, par exemple...

Les questions seraient peut-être (entre autres) :
"pourquoi j'y vais ?"
"Qu'est-ce que ça me permet ?"
"Qu'est-ce cela m'évite ?"

Compliqué hein !!

Pothieu

"À première vue cela ressemble à une tautologie, mais en fait ça n'a rien d'évident." nous sommes bien d'accord

Pothieu,

Moi c'est pire je suis avec quelqu'un qui est toxique pour moi et je n'arrive pas à ne pas l'aimer.

Accepter de vivre des relations qui ne nous conviennent pas, correspond probablement à une nécessité de mettre à jour les blessures, les croyances sur nous-mêmes qui conduisent à un dysfonctionnement affectif.
Devenir un adulte responsable, et précisément dans nos relations affectives n'est pas facile puisque cela demande d'assumer nos souffrances, de les dire, et de les surmonter au mieux, au lieu de les répéter.

Nous pouvons aller loin dans notre capacité d'encaisser, prétendument par amour

C'est vrai qu'on peut aller loin dans notre façon d'encaisser, d'accepter, mais aussi dans celle de ne pas vouloir changer...
L'inconnu fait peur et souvent on lui préfère le connu, même si on le sait malsain...

Si on répète nos erreurs, si on n'en "sort" pas, c'est qu'on n'a pas compris notre dysfonctionnement, non?

Ou que la personne soit attachée à ses bénéfices secondaires...

Certainement Fléa, et il existe aussi des bénéfices secondaires
dans la souffrance que l'on s'inflige.

coucou Marina

n'y avavait il déjà pas au fond de toi une petite voix qui te faisait aimer tes grands-parents comme des péres et mères?????

etre à l'écoute de son intuition, y faire face même si c'"est socialement incorect!!! et trouver la personne pour aider à nous faire accepter puis pardonner pour vivre enfin!!!!

c'est ce que j'appelle l'Amour

bises

et puis un beau jour, on sait ce qui est bon pour soi et ça vient au fur et à mesure....les choix de vie deviennent plus facile, même s'il existe une douleur de faire mal à l'autre(on peut expliquer que c'est aussi pour son bien et par Amour...)

Winnebago

Je continue les séances et....
A la dernière séance la psychothérapeute m'a dit que j'étais une" écorchée vive". En fait il y a très peu d'endroits où on peut me toucher sans me faire mal (physiquement), je parle d'une simple pression avec les mains.
Bref je ne suis pas sortie de l'auberge comme on dit.