un petit coin paisible ...

Oui, je suis bien d'accord

Amitiés

Yes un bon psychologue ne l'est pas forcément pour un autre... Y en a qui vont mal juger les thérapeutes ayant davantage le coeur sur la main, d'autres (et ils sont nombreux lol), vont mal juger un thérapeute qui est froid et distant.

Néanmoins, y en a vraiment qu'on peut qualifier de franchement mauvais, et d'autres de plus doués (de par la fréquence des avis du peuple lol).

Madilou, tu seras une plus douée ;-) mais tu ne conviendras pas à tout le monde.

Tout le monde n'est pas bien pour tout le monde

Merci Madilou pour tes bons voeux.

Décidément, la modestie sera toujours ta marque de commerce.

En toute amitié,

marcéric

Citation :

A mon humble avis il n'existe pas vraiment de "bon psychologue", mais seulement des hommes et des femmes de bonne volonté. L'important pour moi est la rencontre entre deux personnes qui arrivent à s'écouter et à se comprendre.
Encore du boulot pour Marie-Do ... qu'en penses-tu, Marie-Do ? Tu as tout ton temps pour répondre nous sommes le premier janvier ... c'est relâche !

Madilou

nous sommes le 3, je me relâche vraiment là
Vous animez ce forum avec tant d'énergie que j'ai dû mal
à suivre le rythme Merci à vous tous !

J'en pense Madilou, que l'on ne devient pas psychologue, on
l'est, par certaines aptitudes déjà présentes en soi.
Ensuite la théorie et l'approche que l'on a, va permettre de soutenir
notre accompagnement de manière particulière et probablement unique.

Je suis tout à fait d'accord qu'il s'agit d'une rencontre entre 2 personnes
et que c'est dans la qualité de cette relation que ce joue la possibilité
pour le patient de retrouver un équilibre.
Je suis thérapeute et non pas psychologue de formation : je me souviens que mes formateurs ont toujours souligné que la bonne volonté ne suffit pas pour faire un psy,
voire c'est une entrave (même si à la base il est important d'avoir une bonne dose de motivation )

Maintenant, je pense que dans ce corps de métier comme dans les
autres, il existe des degrès de compétences et que malheureusement, comme dit Dame Naît, certains font plus de mal que de bien.
Le danger c'est que l'être humain n'étant pas une machine, les erreurs dans ce domaine peuvent causer des dégâts irréparables.
Félicitations à toi Madilou pour tes projets J'ai repris mes études
tardivement aussi, je sais par expérience que rien ne vaut la maturité
pour trouver sa voie (et sa voix )

Gros Bisous à tous

Bonjour Marie-do

Merci de ta réponse qui me "convient" parfaitement

Par "homme et femme de bonne volonté", j'entends seulement cette attitude de "considération positive inconditionnelle" au sens de Carl Rogers ...

Très amicalement,
madilou

Alors là avec ce cher Carl nous sommes entièrement
d'accord Madilou
C.ROGERS est l'un des piliers de ma formation : l'approche
humaniste est une orientation essentielle pour moi. C'est vrai
qu'elle demande une congruence (authenticité) pas toujours
facile à maintenir, mais l'effort en vaut la chandelle

Très amicalement à toi

Kikooo, tantôt (vers 13h) j'avais lu vos post et le nom de Carl Rogers me disait quelque chose mais je ne parvenais pas à savoir quoi. Lol, mais mon tit cerveau à cogité tout seul comme un grand et puis me suis fait "ouiiiiii, c'est lui qui a développé la notion d'empathie" C'est bien ça? Sinon, j'en sais pas plus LOL.
L'empathie, j'peux m'exprimer?
Lol, voui, je m'autorise
Ben en fait, l'empathie c'est une faculté que j'ai toujours eu du mal à bien comprendre car nécessite d'être suffisamment proche de l'autre pour si pas ressentir, bien savoir ce que ressent l'autre et en même temps maintenir une distance émotionnelle suffisante pour ne pas être peiné soi-même.
Et y a un truc de bizarre, c'est normal d'être autant affecté quand il arrive un truc douloureux à un membre de sa famille que lorsque ça arrive à quelqu'un d'autre?
En fait, ça fait pas longtemps que j'ai remarqué que chez beaucoup de personnes c'était pas du tout ainsi, leur famille avant tout! Du fait que j'ai remarqué cela, je comprends un peu mieux cette faculté d'empathie envers des gens qui ne sont pas de sa famille.

C'est quoi l'authenticité dont tu parle Marie-Do ?

ceci n'est pas de moi mais c'est une manière d'explication :

Citation :

Carl Ransom Rogers - Psychologue américain - (Oak Park, Illinois, 1902 - La Jolla, 1987)
- Psychologie humaniste -
L'authenticité : pour que le client puisse développer et accéder a son potentiel, le thérapeute ne doit pas avoir de façade, il doit être vrai et authentique. Il doit être conscient de ce qu'il exprime et doit être capable de gérer ses sentiments, il ne doit pas jouer de rôle. Mais ceci ne signifie pas que le thérapeute doit dire tout ce qui lui vient à l'esprit à propos du client. Selon Rogers, s'il y a des sentiments négatifs à exprimer, il faut les signaler au client, mais de façon modulée. Il faut également préciser que si le thérapeute exprime ses sentiments négatifs, c'est pour y travailler.

et encore :

Citation :

La considération positive inconditionnelle (non-jugement), enfin, consiste en l'accueil inconditionnel du client. La personne est acceptée telle qu'elle est, dans l'ici et maintenant, avec le cadre de référence qui lui est propre. C'est une estime positive, elle doit donc être ressentie comme telle par le thérapeute. Une attitude humaine, chaleureuse et encourageante sont les points-clés de cette dimension.

et si tu veux en savoir plus sur Carl Rogers ... il y a de la lecture à profusion à partir de google :P LOOOOOOOOL

madilou

atta atta, y a beaucoup de blabla mais j'ai tiqué sur un truc ... L'authencité implique de gérer ses sentiments, c'est pas contraire ça?
Sinon, ouais c'est important qu'il donne son son sentiment, s'il peut entendre son patient ou non.

Dans tous les cas, c'est complexe, comme toujours.

mici pour tes recherches (tu sais que je suis pas fana de lecture lol).

Bonjour à tous

Merci Madilou pour cet éclairage sur la pensée de C.ROGERS.

Citation :

L'authencité implique de gérer ses sentiments, c'est pas contraire ça?

Lilas

Voudrais-tu dire, Lilas, que si les sentiments sont gérés, le manque de
spontanéité serait contraire à l'authenticité ?

L'authenticité (congruence) est une attitude qui devient naturelle
lorsque nous sommes parvenus à entrer en contact avec nous-même,
que nous sommes ancrés. Une cohérence entre ce qui est vécu et exprimé.
Nous sommes alors à l'écoute de nos sentiments, de nos émotions
et de nos besoins, nous les reconnaissons, les acceptons et pouvons
les exprimer sans peur. Il n'y a plus de faux-semblant. Ceci dit nous avons conscience en même temps de l'altérité de l'autre, de sa sensibilité : tout n'est pas à dire, parce qu'il est nécessaire que l'autre soit prêt à entendre. Là intervient l'empathie
Etre authentique c'est oser se dire dans notre faiblesse, comme dans
notre force, c'est aussi reconnaître nos limites.
Dans le domaine thérapeutique, comme dans la vie, c'est pouvoir
tendre à l'autre un miroir dans lequel il pourra se reconnaître, pourra puiser dans ses propres ressources pour surmonter ses difficultés d'une façon qui lui est bien sûr personnelle.

Citation :

Et y a un truc de bizarre, c'est normal d'être autant affecté quand il arrive un truc douloureux à un membre de sa famille que lorsque ça arrive à quelqu'un d'autre?

Lilas
Il me semble normal d'être affecté face à la peine, la souffrance d'autrui.
Cela fait partie de notre sensibilité humaine. Même si par ailleurs, ces sentiments viennent en écho de ce que nous redoutons pour nous-mêmes. Autrement dit, la souffrance de l'autre me ramène à la mienne.
Etre trop affecté, est un manque de recul, une immersion dans l'émotionnel qu'il faudrait apprendre à gérer pour ne pas "se noyer".

Belle journée

Hello Marie-Do ,
Merci de prendre autant de ton temps pour répondre aux autres! Ce n'est pas une mince affaire!

oki j'ai compris, oui ce n'est pas contraire de gérer ses sentiments et de rester authentique. Ne pas dire tout si c'est pour ne pas brusquer ok, mais rester honnête envers ses limites, ses propres difficultés, oké.

Je suis d'accord que la souffrance de l'autre nous ramène à la nôtre. Ca m'ennuie de savoir que chaque seconde qui passe des gens sont entrain de souffrir. Je suis obligée de nier, de pas y penser sinon ça me bouffe. Et je déteste les oeillères grrrrrrrrr ! Dur dur le compromis
Je crois aussi que j'ai tendance à voir trop de souffrance, une phrase que je me répète souvent "Ne sous-estimes pas les capacités résilientes d'autrui!"

C'est tout simplement FORMIDABLE, Lilas, ta dernière pensée
Cette notion de résilience, chère à B.CYRULNIK, est fort intéressante