La Pnl

C'est vrai que quand je doute, quand je me "critique ou juge" de l'intérieur, je me répète cette phrase:
"Sois soie avec toi"...

Elle sonne doux n'est-ce pas??

Bisoudoux aussi

Tout doux la soie

Maintenant tous les jours je me demande "qu'ai-je fait pour moi?" (mais uniquement pour moi) aujourdh'ui et souvent la réponse est rien, alors je me programme un petit truc à faire, un moment à passer entre moi et moi rien que pour mon plaisir personnel... Et croyez-moi, ça fait un bien fou
Essayez, vous verrez

Bonne idée

Ca fait "gnan gnan" Dame, je sais, mais je t'assure que ça me fait un bien fou...

Puis savoir dire à ses ados par ex.:
"Là vous voulez ça, et moi je voudrais cela, qu'en pensez-vous?"

Etonnantes leurs réponses, nous les mamans nous pensons qu'on "doit" être dévouée pour la famille & Co, pas du tout, mes ados sont heureux quand je fais des trucs rien que pour moi: je n'ai pas été voir un match de basket de mon aîné parce que j'ai participé à une course de jogging (vii depuis que j'ai cessé de fumer, je cours... ) et bien quand je suis rentrée (exténuée ) ils voulaient tout savoir de ma course... Et pas un mot sur le match

Pourquoi du "gnangnan" Fléa ? les choses simples viennent du coeur
et sont efficaces...La preuve Je veux bien du présumé
"gnangnan" si cela embellit la vie et apporte un tit peu plus de joie.

Si l'amour devient du "gnangnan" alors on est foutu
C'est plus se tenir à la rampe mais colmater le bateau et ramer
pour ne pas couler
S'aimer, se respecter est le meilleur exemple à donner à nos ados.

Bisoudoux

S'aimer, se respecter est le meilleur exemple à donner à nos ados.
Même si cela semble égoïste, c'est effectivement ce qu'il y a de mieux à faire pour un parent vis-à-vis de son enfant car c'est en s'aimant et se respectant que l'on peut aimer et respecter les autres

Coucou Lilas

Et aussi leur apprendre ainsi à s'aimer eux-mêmes

Un enfant, un ado qui voit ses parents heureux et bien dans
leur peau peut s'autoriser à l'être lui-même.
C'est contagieux

Heureuse de te retouver

Tes paroles sont très justes, comme toujours Marie-Do...
Je me souviens de ma démarche pour franchir la porte d'un "psy": je voulais aller mieux pour que mes ados aillent mieux...
Maintenant, j'ai un peu changé mon "désir-défi": je veux apprendre à m'aimer, à être douce avec moi, à me pardonner, car quand je suis heureuse, mes ados se "donnent" le droit de l'être aussi..
Je trouve que cette phrase est triste car ça voudrait dire (non, "ça VEUT dire") qu'on fait bcp de mal à ses enfants, sans le vouloir bien entendu, quand on est mal dans sa peau...
Et c'est justement le ressenti que j'éprouve ces derniers temps: ils se donnent le droit... Donc, avant, c'était de ma faute si...
C'est compliqué
Mais la bataille en vaut la peine!

Coucou Fléa,
Je viens à peine de tomber sur ton sujet.
Je comprends mieux le petit commentaire que tu as laissé sur mon blog
Je me retrouve beaucoup dans ce que tu écris!
Je suis contente de voir que tu as trouvé une thérapie qui fonctionne pour toi

Bonsoir à tous (puisque je ne sais comment ajuster l'heure )

Fléa, je ne suis pas d'accord avec ta façon de penser lorsque tu t'exprimes ainsi:

[quote]non, "ça VEUT dire") qu'on fait bcp de mal à ses enfants, sans le vouloir bien entendu, quand on est mal dans sa peau...
Et c'est justement le ressenti que j'éprouve ces derniers temps: ils se donnent le droit... Donc, avant, c'était de ma faute si... [/quote]

Je crois qu'il est dans notre intérêt de toujours avoir à l'esprit que nous sommes tous des êtres faillibles et imparfaits et que nous agissons selon les meilleures intentions et qu'il ne pourrait en être autrement au moment précis de l'action.

Le seul fait de suivre cette ligne de pensée fait en sorte de réduire de beaucoup notre culpabilité. Nos enfants malgré toute la protection dont on veut les entourer auront à affronter la controverse, la critique et même l'injure...ils auront à affronter la vie.

Sincères salutations.

marcéric

Bonjour bonsoir Marcéric

S'il est naturel de vouloir protéger ses enfants, leur
éviter de se blesser à des angles trop pointus, c'est
pourtant en étant confrontés à la réalité de la vie qu'ils
vont se construire. Je pense que tu le sais

Peut-êre même y gagneront-ils en force et en courage.
Si tu te reconnais dans tes fragilités Fléa, et que tu te
"battes" pour les surmonter , ils auront un exemple à suivre.
Je pense que ce qui reste important, c'est d'en parler, pour
que notre culpabilité ne devienne pas la leur.
La culpabilité au placard ! seule la responsabilité a des
effets constructifs..

Facile à dire, je sais

Puis, comme tu l'as si bien compris, l'une des meilleures choses que tu peux faire pour eux, c'est te sentir bien avec toi-même, car l'enfant il sent toujours lorsque son parent va mal même s'il ne le dit pas et qu'il dit que lui tout va bien pour pas ajouter de la peine au parent. Les préserver du monde extérieur n'est pas une bonne chose mais leur offrir un lieu sécurisée, d'écoute, de bienveillance, ça c'est génial! Et même si ton ado est miné, ne pas trop insister pour le faire parler, on s'imagine pas mais même un petit a une capacité impressionnante de surmonter la vie!

J'aime assez l'idée de MArcéric : nous sommes imparfaits et faillibles, le savoir me rend plus forte, j'ai toujours cur nécessaire d'être parfaite et idéale en tout, alors dans cette position, on ne peut que se prendre des claques... Par contre quand on sait que c'est normal de ne pas être à la hauteur parfois, ça allège beaucoup nos épaules
Et que je ressens que j'ai fait fausse route, en parler avec mes ados me rend plus forte, responsabilité, pas culpabilité, je prends Marie-Do
C'est comme quand je suis retournée chez ma psy attristée par le fait que je craque encore pour la nicotine, quand je lui ai dit que ça me faisait ud mal car aux yeux de mes ados je vais encore les décevoir, elle a eu une drôle de réponse:
"Pas du tout, vous leur avez appris une bien belle leçon de vie: lorsqu'on veut vraiment qq chose, on peut se tromper, tomber et ne pas y arriver"
Je comprends mais seulement maintenant ce qu'elle a voulu me faire passer comme message...

Dernière séance de Pnl percutante… Suite à une attaque de plus du monstre (remarquez que je ne dis plus « mon », ça va plaire à Ingrid et à Marcéric ), je me suis sentie de nouveau en risque de dégringolade, fou cette bêtise qui nous tient aimanté à ce passé… Mon aidant m’a donc démontré qu’en ce moment, et depuis des mois je vivais ma vie sur un cercle, je recommençais les mm choses, avec dans mes mots des « envies d’avancer », des « décisions d’aller mieux », mais sur le papier, le dessin d’une Fléa qui tournait débilement en rond, et elle allait pouvoir le faire encore bien longtemps apparemment ! Donc l’urgence c’était de décider maintenant, à ce moment précis de rompre ce cercle, ce cycle, pour enfin pouvoir passer à autres choses. J’ai dû déchirer ce cercle, réellement et ça m’a fait mal. Les larmes, le froid, les tremblements, tout y était, comme quand on se retrouve devant la porte d’un avion et qu’on doit sauter, a-t’on mis le parachute, est-il bien attaché, va-t-on pouvoir tirer sur la manette ??? J’ai fait le pas, mon corps a fait « Pffff » et la chaleur est revenue doucement… Depuis il a été décidé de me mettre des échelons, des devoirs comme ça me fait rire de les appeler, pour bien ressentir qu’en effet cette fois-ci j’avance, je me suis donnée quelques « défis » à réaliser : un/deux le mm soir, un/deux le w-end, un/deux la semaine prochaine, comme ça apparemment, on visualise mieux l’avancée vers le futur et tous les chemins possibles que ce mot propose. J’en suis là et j’avance, petits pas par petits pas mais je bouge…